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"Ce n'est pas acceptable de claquer la porte de sa famille politique dans ces conditions", réagit Wauquiez au départ de Bertrand de LR

Le président de la région Hauts-de-France a annoncé son départ du parti Les Républicains, au lendemain de l'élection de son homologue de Rhône-Alpes qui s'en est plaint devant des députés Les Républicains.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 12/12/2017 16:16 Mis à jour le 12/12/2017 17:42

Temps de lecture : 1min

Laurent Wauquiez sur le plateau de TF1 après son élection à la tête des Républicains, le 11 décembre 2017. (LIONEL BONAVENTURE / AFP)

Laurent Wauquiez voit rouge. Le nouveau président des Républicains a fustigé, mardi 12 décembre, Xavier Bertrand et son choix de quitter le parti, en ne jugeant "pas acceptable de claquer la porte de sa famille politique dans ces conditions", lors de la réunion des députés LR, selon des participants.

J'ai tenté de joindre Xavier Bertrand toute la journée d'hier, je lui ai laissé des messages. Sa réponse, je l'ai eue hier durant le JT de France 2.

Laurent Wauquiez
aux députés LR

"Les calculs personnels nous tuent, et nous risquons d'en payer collectivement le prix", a également jugé le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Il a ensuite laissé paraître son amertume vis-à-vis de la décision de Xavier Bertrand : "Voir un tel succès de mobilisation le dimanche et partir ainsi le lundi soir..." Défendant pour sa part "une aventure collective" et la volonté de "se concentrer sur le souffle de la reconstruction", le nouveau patron de LR a assuré que "les ego, les aigreurs personnelles, c'est le monde d'hier".

Il faut laisser les attitudes teintées d'égoïsme à la porte. Je ne regarde pas dans le rétroviseur, nous avançons.

Laurent Wauquiez
aux députés LR

"Je ne reconnais plus ma famille politique"

A peine élu président de LR, Laurent Wauquiez a ainsi dû affronter son premier coup dur dès lundi. "Je ne reconnais plus ma famille politique alors j'ai décidé de la quitter", a annoncé le président des Hauts-de-France, lundi, sur France 2. Il a dénoncé les "dérives" de LR, notamment sur l'Europe. Il a assuré qu'il n'entendait ni rejoindre un autre parti, ni en créer un nouveau.

Cette défection est le signe de la lourdeur de la tâche qui l'attend pour incarner l'opposition, tout en contenant la fuite des "modérés" et en maintenant sa stratégie de siphonnage du FN.