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Ingrid Betancourt raconte que Nicolas Sarkozy faisait "peur" aux Farc, les internautes se moquent

L'ancienne otage de la guerilla marxiste colombienne était l'invitée vedette du meeting de l'ancien président, dimanche.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 09/10/2016 20:22 Mis à jour le 09/10/2016 20:24

Temps de lecture : 1min

L'ancienne otage des Farc Ingrid Betancourt, dimanche 9 octobre 2016 lors du meeting de Nicolas Sarkozy organisé au Zénith de Paris. (MIGUEL MEDINA / AFP)

C'était l'invité vedette du grand meeting de Nicolas Sarkozy au Zénith de Paris. Ingrid Betancourt, Franco-colombienne ancienne otage des Farc, a rendu dimanche 9 octobre un hommage appuyé à Nicolas Sarkozy, qui a contribué à la faire libérer. Elle a assuré que l'ancien président au "passé extraordinaire" avait "devant lui, un futur encore plus grand".

"C'est un homme digne d'être président", a lancé Ingrid Betancourt, avant de dépeindre un Nicolas Sarkozy héroïque dans le cadre de sa libération après six ans de captivité au sein de la guérilla marxiste colombienne.

J'étais enchaînée à un arbre au fin fond de la jungle amazonienne. Nous avons entendu la voix de Nicolas Sarkozy, sur une radio rafistolée qui pendait à la branche d'un arbre. J'ai vu la peur se dessiner sur la face de mes geôliers, sous l'effet de la force des paroles d'un jeune président de la République

Ingrid Betancourt
au meeting de Nicolas Sarkozy

Ces propos ont vite été raillés par de nombreux internautes sur Twitter.

Comme Ingrid, je murmure "Nicolas Sarkozy" je vois alors la peur sur le visage de mes enfants et ils filent ranger leur chambre. #NSZenith
— valerie (@cvaleontwitt) 9 octobre 2016

Les #Farc quand ils entendent le nom de sarko. pic.twitter.com/szb7PDFEeQ
— Domi d'Enhaut (@Do_56) 9 octobre 2016

Nouveau contretemps pour la renégociation du traité de paix avec les FARC : il faudra désormais attendre qu'ils aient fini de rigoler. https://t.co/aiztmONpIU
— Blaah (@CamelusBlaah) 9 octobre 2016

Je comprends tout à fait, ça me fait pareil. pic.twitter.com/VwjrDcT3EP
— peu importe (@MateuilB) 9 octobre 2016

"Ce dont j'ai eu besoin, le peuple de France en a besoin aussi", a continué Ingrid Betancourt, évoquant "la menace terroriste dans les rues" de France. "Notre jungle, c'est une France sans boussole, sans espoir, en crise d'identité, sans leader", a conclu celle qui vit aujourd'hui entre la France, l'Angleterre et les Etats-Unis.