M. Montebourg recommande à M. Mélenchon de ne pas devenir "une sorte de Georges Marchais" bis
Après les critiques du candidat du Front de Gauche à la présidentielle à l'encontre de François Hollande, Arnaud Montebourg (PS) a estimé lundi que Jean-Luc Mélenchon ne devait pas se transformer "en une sorte de Georges Marchais"
Après les critiques du candidat du Front de Gauche à la présidentielle à l'encontre de François Hollande, Arnaud Montebourg (PS) a estimé lundi que Jean-Luc Mélenchon ne devait pas se transformer "en une sorte de Georges Marchais"
Alors que le candidat du Front de gauche, Jean-Luc Mélenchon, a qualifié dimanche dans le JDD François Hollande de "capitaine de pédalo" en "saison de tempête", le député PS, Arnaud Montebourg, a estimé lundi matin sur France Inter que M. Mélenchon "ne peut pas se transformer en une sorte de Georges Marchais qui voudrait faire échouer la gauche 30 ans après. C'est à dire multipliant les attaques contre le seul candidat en mesure de battre Nicolas Sarkozy".
Surtout, a souligné M. Montebourg, "la gauche a une vocation aujourd'hui, c'est de rassembler l'ensemble du peuple pour affronter la finance qui est en train de
détruire la démocratie". "Donc, je dis à Jean-Luc Mélenchon (...) continue à défendre tes idées, parce qu'au PS et même ailleurs il y a des gens qui les partagent", a poursuivi Arnaud Montebourg .
Georges Marchais était à la tête du Parti communiste français (PCF) lors de la rupture de "l'Union de la gauche" avant les législatives de 1978.
"Impossible de gouverner avec des ultimatums"
A propos des discussions difficiles entre le PS et les écologistes d'Europe Ecologie Les Verts (EELV), M. Montebourg a estimé qu'il était "impossible de gouverner avec des ultimatums". Il a estimé que les deux partis ont "sur la table les éléments pour un bon compromis, pour avancer vers une alliance solide".
Un poste de ministre proposé par Martine Aubry
A la question "est-il vrai que Martine Aubry, entre les deux tours de la primaire socialiste pour l'élection présidentielle, vous a proposé un poste de ministre ?", M. Montebourg a répondu : "Je crois que c'était assez clair. Oui". Mais il a ajouté que "les discussions politiques" ne leur avaient pas permis de parvenir à un accord. "Cette question n'a jamais été évoquée avec François Hollande", a-t-il précisé.
Troisième homme-surprise du premier tour avec 17% des voix, M. Montebourg s'était prononcé pour François Hollande, arrivé en tête le 9 octobre.
Arnaud Montebourg sur France Inter, le 14 novembre 2011
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