Michel Delebarre, ancien maire socialiste de Dunkerque et ministre sous François Mitterrand, est mort à l'âge de 75 ans
Michel Delebarre avait espacé ses apparitions publiques depuis sa défaite aux élections municipales de 2014.
Ancien ministre socialiste, bras droit de Pierre Mauroy et député maire de Dunkerque (Nord), Michel Delebarre est mort à l'âge de 75 ans, ont annoncé samedi 9 avril les maires de Dunkerque et de Lille. "Michel Delebarre nous a quittés ce matin (...) Michel Delebarre aura mené de nombreux projets qui marquent encore notre quotidien", a annoncé le maire de Dunkerque, Patrice Vergriete, sur son compte Facebook, confirmant une information de La Voix du Nord. La maire socialiste de Lille, Martine Aubry, a confirmé ce décès auprès de l'AFP.
Michel Delebarre est décédé à Lille, où il était depuis plusieurs mois accueilli dans un Ehpad, "très affaibli" notamment par un grave diabète, a précisé à l'AFP le sénateur PS du Nord, Patrick Kanner.
Bras droit de Pierre Mauroy
Né à Bailleul (Nord) le 27 avril 1946, il fait son entrée en politique au côté de Pierre Mauroy, dont il a été le directeur de cabinet à la mairie de Lille puis à Matignon, avant d'être nommé ministre du Travail en 1984 à l'arrivée de Laurent Fabius comme Premier ministre. Il enchaîne avec six autres portefeuilles ministériels jusqu'en 1993 (Affaires sociales et Emploi, Transports, Equipement ou encore le premier ministère de la Ville, sous Michel Rocard).
Maire de Dunkerque de 1989 à 2014, il a été député pendant une douzaine d'années, et président du conseil régional du Nord-Pas-de-Calais de 1998 à 2001. Il a également eu des responsabilités au sein de l'Union européenne, en tant que président du Comité des régions, organe consultatif regroupant les collectivités territoriales de l'Union européenne, entre 2006 et 2008.
Ce diplômé de géographie avait été mis en examen en janvier 1997 dans l'affaire des écoutes de l'Elysée, en tant que directeur de cabinet de Pierre Mauroy et à ce titre responsable du groupement interministériel de contrôle (GIC), chargé des "interceptions de sécurité". L'ex-ministre avait reconnu dans ce cadre avoir autorisé certaines écoutes illégales. Il avait été condamné en 2005 mais dispensé de peine.
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