Nicolas Dupont-Aignan a émis l'idée mardi d'un référendum sur la poursuite de la libéralisation du secteur nucléaire
Dans un communiqué intitulé "un référendum sur le nucléaire, oui. Mais sur la vraie question!", il propose "de stopper la libéralisation du secteur de l'énergie, qui a trouvé son apogée avec le vote par le parlement de la loi NOME".Ce texte portant nouvelle organisation du marché de l'électricité entrera en vigueur le 1er juillet 2011.
Dans un communiqué intitulé "un référendum sur le nucléaire, oui. Mais sur la vraie question!", il propose "de stopper la libéralisation du secteur de l'énergie, qui a trouvé son apogée avec le vote par le parlement de la loi NOME".
Ce texte portant nouvelle organisation du marché de l'électricité entrera en vigueur le 1er juillet 2011.
"Le gouvernement, plutôt que de défendre bec et ongles la filière, ferait mieux de soumettre par référendum" la question de savoir si "la libéralisation doit être poursuivie ou si nous devons au contraire la confier de nouveau à un secteur public qui disposerait de l'ensemble des moyens nécessaires à une sécurisation et une efficacité maximale des sites", défend le député de l'Essonne.
"La catastrophe nucléaire d'ampleur dramatique qui se profile au Japon ne doit malheureusement rien au hasard", dit-il. L'électricité nucléaire nippone est "ultra majoritairement gérée par un secteur privé qui a accumulé les fautes graves : falsifications de rapports d'inspection, incidents à répétition cachés au grand public, maintenance insuffisante, etc..".
"Plutôt que de se déchirer sur la question de savoir s'il faut maintenir ou pas le nucléaire (il faudrait 20 ans pour en sortir) - il est impératif d'ouvrir tout de suite le débat sur la gestion des centrales nucléaires", souligne le député.
"L'intérêt général ne peut être, selon lui, servi de manière satisfaisante - particulièrement dans un secteur aussi sensible que le nucléaire - que par des entreprises ayant vocation à le servir, et non prioritairement à engranger des bénéfices".
Le président de Debout la République, rappelle que depuis l'ouverture du capital d'EDF, de nombreux salariés et syndicats s'inquiètent de la multiplication des sous-traitants en matière de maintenance pour réduire les coûts.
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