Le bracelet électronique de Nicolas Sarkozy, condamné dans l'affaire des écoutes, a été retiré

Etant âgé de 70 ans, l'ancien président a pu demander une libération conditionnelle avant la moitié de sa peine.

Article rédigé par franceinfo
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L'ex-président de la République Nicolas Sarkozy au palais de justice de Paris, le 20 janvier 2025, lors du procès des soupçons de financement libyen de sa première campagne présidentielle. (BERTRAND GUAY / AFP)
L'ex-président de la République Nicolas Sarkozy au palais de justice de Paris, le 20 janvier 2025, lors du procès des soupçons de financement libyen de sa première campagne présidentielle. (BERTRAND GUAY / AFP)

Il est de nouveau presque libre de ses déplacements. Nicolas Sarkozy a été admis au régime de la libération conditionnelle et s'est vu retirer, mercredi 14 mai, le bracelet électronique qu'il portait depuis le 7 février, a appris franceinfo auprès du parquet de Paris. L'ancien président de la République (2007-2012) a été définitivement condamné en décembre à un an d'emprisonnement ferme dans l'affaire des écoutes. Etant âgé de 70 ans, il a pu demander une libération conditionnelle avant la moitié de sa peine, ce qui a mené au retrait de son bracelet après un peu plus de trois mois.

Nicolas Sarkozy aura toutefois l'obligation de "solliciter l'autorisation préalable du juge d'application des peines (JAP) pour tout déplacement de plus de quinze jours, et pour tout déplacement à l'étranger", a précisé le parquet, ajoutant qu'il devra "répondre aux convocations" du JAP et recevoir des visites du service pénitentiaire d'insertion et de probation.

Sept ans de prison requis dans le dossier libyen

Dans ce dossier, également appelé "affaire Paul Bismuth", l'ex-chef de l'Etat s'était vu reprocher d'avoir noué en 2014, au côté de son avocat historique Thierry Herzog, un "pacte de corruption" avec Gilbert Azibert, haut magistrat à la Cour de cassation, afin qu'il transmette des informations et tente d'influer sur un recours formé par Nicolas Sarkozy dans l'affaire Bettencourt. Et ce, en échange d'un "coup de pouce" promis pour un poste honorifique à Monaco.

Nicolas Sarkozy encourt une autre condamnation dans l'affaire des soupçons de financement libyen de sa campagne présidentielle. La décision sera rendue le 25 septembre. Le Parquet national financier a requis sept ans d'emprisonnement, 300 000 euros d'amende et cinq ans d'inéligibilité contre l'ancien chef de l'Etat.

 
 

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