Lucie Castets demande à Emmanuel Macron de "prendre ses responsabilités" et de la nommer Première ministre
"Le déni de démocratie, en refusant d'appeler la formation politique arrivée en tête aux élections, est grave", réagit sur France Inter la candidate du Nouveau Front populaire pour Matignon.
"Je demande au président de la République de prendre ses responsabilités et de me nommer Première ministre", affirme mercredi 24 juillet sur France Inter Lucie Castets, candidate du Nouveau Front populaire pour Matignon, au lendemain de l'interview d'Emmanuel Macron durant laquelle il a fermé la porte à la nomination de la haute-fonctionnaire de 37 ans.
Elle dénonce ainsi un "déni de démocratie" de la part du chef de l'État et juge cette "inconséquence inquiétante". Lucie Castets met en avant les résultats du second tour des élections législatives anticipées qui ont, selon elle, montré un "rejet de la politique du gouvernement sortant et la demande d'une nouvelle orientation politique". Si elle juge donc le "moment grave", la haute-fonctionnaire estime qu'on "ne peut pas ajourner ce type de décision". "On ne peut pas rester dans la paralysie de cette façon comme le propose Emmanuel Macron", ajoute-t-elle.
Le profil de Lucie Castets a en tous les cas réussi à faire consensus auprès de toutes les formations politiques du Nouveau Front populaire après plus de deux semaines de négociations tendues. Elle se défend de n'appartenir à aucun "de ces partis", d'être "hors du monde politique" et estime que cela peut être une des raisons pour expliquer sa désignation. Elle se présente ainsi comme "une femme de gauche engagée", une "citoyenne engagée".
Lucie Castets qualifie son profil de "technique", rappelant avoir "exercé des responsabilités au ministère des Finances et à la cellule de lutte contre le blanchiment des capitaux et la criminalité financière". Mais Lucie Castets insiste également sur son "engagement sincère et actif dans le milieu associatif, en particulier dans le domaine de la défense des services publics". Elle est en effet porte-parole du collectif Nos services publics.
La candidate du NFP pour Matignon précise par ailleurs ses priorités si elle est nommée Première ministre, à savoir "l'abrogation de la réforme des retraites", avant de "redonner la main aux partenaires sociaux". "Il faudra remettre certains sujets sur la table, notamment ceux de la pénibilité au travail et les petites retraites". Elle plaide également pour une "revalorisation des salaires dans leur ensemble pour qu'on puisse vivre correctement de son travail".
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