Bronca à l'Assemblée nationale : la majorité n'exclut pas une dissolution, "tout est sur la table"
Le chef de l'État a déjà brandi cette menace. "Si une motion de censure est votée, je dissous dans la minute", a déclaré Emmanuel Macron lors d'un dîner autour de la réforme des retraites, le 28 septembre dernier.
Alors que les débats ont repris cette semaine à l'Assemblée nationale dans un climat tendu, la députée des Hauts-de-Seine et porte-parole de Renaissance (ex-LREM) Prisca Thevenot, n'exclut pas la possibilité pour Emmanuel Macron d'avoir recours à la dissolution de la chambre. "Est-ce que nous avons actuellement les conditions optimales pour mener des débats de fond ?", s'interroge-t-elle mardi 4 octobre sur franceinfo, avant de répondre : "Je ne vais pas vous mentir : non. Et ce, depuis le 20 juin dernier. Une partie des oppositions sont là pour faire de l'obstruction et pas de la construction."
"Tout est sur la table", assure la députée, évoquant la possibilité d'une nouvelle élection, sans plus de précision. "Nous avons été élus pour agir et faire avancer un certain nombre de dossiers. Mais si nous sommes empêchés en permanence de pouvoir travailler, alors il faudra que l'on se questionne sur notre capacité à remplir notre mission."
Les députés LFI dans le viseur de la majorité
Prisca Thevenot réprouve l'attitude de certains députés de la Nupes, en particulier ceux de la France Insoumise : "Danièle Obono a eu un comportement dérangeant, désobligeant et irrespectueux à l'égard de l'ensemble de la représentation nationale", tranche-t-elle.
Rappel à l’ordre pour @Deputee_Obono prononcé par la présidente de l’AN. « Vous continuez a invectiver l’AN ? Je prononce un rappel à l’ordre avec inscription au procès verbal », dit @YaelBRAUNPIVET
— Margaux Duguet (@MargauxDuguet) October 4, 2022
La députée LFI de Paris, sanctionnée mardi 4 octobre d'un "rappel à l'ordre avec inscription au procès verbal" par la présidente de l'Assemblée en plein débat sur les violences faites aux femmes, est "incapable de contenir ses nerfs", selon Prisca Thevenot. "Danièle Obono était dans les cris et les invectives", tacle-t-elle. Avant de conclure : "Elle s'agitait dans tous les sens, ne laissant personne pouvoir en placer une : elle était littéralement en roue libre."
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