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Dissolution de l'Assemblée nationale : plusieurs organisations de jeunesse appellent à un rassemblement contre l'extrême droite

Plusieurs appels au rassemblement ont été lancés à Paris, Marseille ou Lille, lundi, au lendemain des élections européennes.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 10/06/2024 17:38

Temps de lecture : 2min

Des personnes réunies place de la République, à Paris, le 9 juin 2024. (MARTIN NODA / AFP)

Des rassemblements un peu partout en France. Plusieurs organisations de jeunesse appellent à des manifestations dans la soirée, lundi 10 juin, pour montrer leur hostilité à l'extrême droite qui a remporté une victoire historique dimanche lors des élections européennes. L'une d'elle est prévue à partir de 20 heures place de la République à Paris, ainsi que d'autres rassemblements dans des grandes villes, comme Marseille ou Lille.

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"La jeunesse emmerde le Front national", peut-on lire dans l'appel à manifester à 20 heures place de la République, qui circule sur les réseaux sociaux. Il a été lancé à l'initiative du syndicat étudiant L'Union étudiante et relayé par l'USL (Union syndicale lycéenne), Les Jeunes écologistes, Les Jeunes insoumis, Les Jeunes générations ou L'Unef, a précisé à l'AFP la porte-parole de L'Union étudiante, Eléonore Schmitt. "L'idée, c'est d'appeler à se rassembler pour montrer que la jeunesse refuse ce qui s'est déroulé déjà hier avec les résultats des élections européennes", a-t-elle souligné.

"Besoin d'un sursaut unitaire"

"Pour nous, il y a besoin d'un sursaut unitaire, populaire. On se dit que c'est notre rôle aussi de prendre toute notre part de responsabilité pour proposer aussi des cadres d'organisation à toutes celles et tous ceux qui sont révoltés, a-t-elle ajouté. C'est important de pouvoir mobiliser, structurer la jeunesse".

Lundi matin, une centaine de jeunes se sont rassemblés contre l'extrême droite, devant le prestigieux lycée Henri IV, à Paris. "Pas de quartier pour les fachos" ou "La jeunesse emmerde toujours le FN", pouvait-on lire sur des pancartes devant le prestigieux lycée du Ve arrondissement de la capitale, où ces jeunes, majoritairement des élèves de l'établissement, s'étaient massés devant l'entrée principale sans pour autant empêcher les entrées, possibles par une autre porte.