Emmanuel Macron ne "souhaite pas d'autre dissolution" de l'Assemblée nationale

Le chef de l'Etat s'est exprimé lors d'une conférence de presse depuis Nice, où se tient la Conférence de l'ONU sur les océans.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le président de la République, Emmanuel Macron, doit passer en revue le 21 mai 2025 un rapport consacré à l'islamisme en France. (LOU BENOIST / AFP)
Le président de la République, Emmanuel Macron, doit passer en revue le 21 mai 2025 un rapport consacré à l'islamisme en France. (LOU BENOIST / AFP)

Un an après la dissolution, Emmanuel Macron a affirmé lundi 9 juin que son "souhait" était "qu'il n'y ait pas d'autre dissolution" de l'Assemblée nationale, sans toutefois l'exclure complètement, lors d'une conférence de presse depuis Nice, où se tient un sommet sur les océans. "Mais mon habitude n'est pas de me priver d'un pouvoir constitutionnel, a ajouté le président de la République, parce que si des formations politiques décidaient d'avoir une approche totalement irresponsable et bloquer le pays, peut-être me retrouverais-je dans une situation où je dois utiliser la Constitution."

"Mon souhait, c'est que ce Parlement qui correspond d'ailleurs à l'état du pays et de ses sensibilités trouve le chemin d'une action utile pour le pays aux côtés du gouvernement."

Emmanuel Macron

en conférence de presse

"Dans toutes les démocraties autour de nous, les formations politiques qui n'ont pas de majorité apprennent à travailler ensemble pour bâtir de l'action. C'est ça ce qu'on doit faire", a-t-il ajouté. "Et moi, je vous rassure, je continue d'agir dans mes prérogatives et là où je suis, et vous le voyez aujourd'hui, je ne lâche aucun combat et je n'en lâcherai aucun", a insisté Emmanuel Macron en référence à son action pour les océans au niveau international.

Une décision "assumée"

S'il a "assumé" sa décision prise au soir des élections européennes, le chef de l'Etat a reconnu à nouveau qu'elle n'avait pas été "comprise" par les Français et qu'elle n'avait pas "permis de clarifier les choses". Mais il a balayé les "reproches" d'"immobilisme" : "C'est aux formations politiques" et au "gouvernement" de "faire avancer le pays", a-t-il déclaré. "Ce serait un peu facile de reprocher au président de la République le vote des Français et l'immobilisme des formations politiques, dont certaines ont expliqué que le président avait trop de pouvoir", a-t-il lancé.

Manifestant une fois de plus, comme à plusieurs reprises ces derniers jours, un certain agacement face aux décisions prises par le gouvernement et/ou le Parlement, il a estimé que "la solution pour le pays" n'était "en tout cas pas de détricoter les choses, ni de détricoter l'écologie, ni de détricoter l'économie". Il en a profité pour vanter son bilan à la tête du pays depuis huit ans.

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