"Il est capable d'en faire une deuxième" : un an après la dissolution de l'Assemblée nationale, les députés sont prêts à toutes les hypothèses
Le président de la République recouvre mardi son pouvoir de dissoudre l'Assemblée nationale, un an après en avoir fait usage.
C'était il y a un an et un jour : le 8 juillet 2024, le deuxième tour des élections législatives anticipées rebattait les cartes de la politique française. Emmanuel Macron recouvre donc mardi, soit un an après, son pouvoir de dissoudre l'Assemblée nationale. Va-t-il de nouveau en faire usage ? Les députés y sont prêts, même s'ils ne veulent pas y croire.
Emmanuel Macron l'a dit : dans l'absolu, il ne souhaite pas de nouvelle dissolution. Mais il a prévenu qu'il n'a pas pour habitude de se priver d'un pouvoir constitutionnel. Stéphane Lenormand, député Liot de Saint-Pierre-et-Miquelon, s'attend donc à tout : "Il a déjà fait une erreur avec la première dissolution. Comme il ne comprend pas le pays, il est capable d'en faire une deuxième."
"Si demain, on doit retourner en élection, on y retournera"
Tous se disent prêts, y compris les députés du socle commun, pas toujours mieux informés des stratégies du président que leurs collègues de l'opposition. "Je ne vais pas commencer à faire des hypothèses qui me feraient plus mal à la tête qu'autre chose. Moi, je me concentre sur le travail qui est le mien et si demain, on doit retourner en élection, on y retournera. Mais là, pour l'instant, c'est l'heure de retourner en séance", élude Prisca Thévenot, députée Renaissance.
L'insoumis Eric Coquerel ne trouve, lui, pas que des défauts à une nouvelle campagne électorale. "Le vrai scénario logique, ce seraient des élections anticipées avec une démission du président de la République. Je dis ça parce que c'est lui, le responsable de la situation dans laquelle on est. Je doute qu'il le fasse, mais c'est ce qui serait la logique. S'il ne le fait pas, je pense qu'un retour au peuple est toujours préférable et dans ce cas-là, je serais pour une dissolution de l'Assemblée." En attendant, cette Assemblée, déjà presque impraticable, travaille de nouveau avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête.
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