"Il nous rappelait que la politique est le partage d'un idéal" : l'Assemblée nationale rend un hommage émouvant à Olivier Marleix, après son décès

Le chef des députés LR, Laurent Wauquiez, a salué mardi un homme "au caractère parfois rude mais toujours espiègle".

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le patron des députés Les Républicains, Laurent Wauquiez, lors de l'hommage rendu à Olivier Marleix à l'Assemblée nationale, à Paris, le 8 juillet 2025. (GUILLAUME BAPTISTE / AFP)
Le patron des députés Les Républicains, Laurent Wauquiez, lors de l'hommage rendu à Olivier Marleix à l'Assemblée nationale, à Paris, le 8 juillet 2025. (GUILLAUME BAPTISTE / AFP)

Un moment d'émotion partagé sur tous les bancs. L'Assemblée nationale a rendu hommage mardi 8 juillet au député Les Républicains Olivier Marleix, qui a mis fin à ses jours lundi. Le Premier ministre, François Bayrou, a fait part de l'"affection" du gouvernement envers un homme pétri de "convictions" et qui avait aussi ses "fragilités". Défenseur d'une "certaine idée de la France, de sa souveraineté", il "nous rappelait que la politique n'est pas seulement débat, concurrence et affrontements, elle est quelque chose d'autre, elle est le partage d'un idéal", a-t-il encore dit.

Avant lui, la présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, avait rappelé la manière dont l'institution s'était "glacée de stupeur et de douleur" en apprenant la "tragique disparition" d'Olivier Marleix. Il "personnifiait le parlementaire dans la plus noble acception du terme. Il était à la fois un technicien rigoureux et méticuleux, un orateur pugnace et précis, un défenseur de nos institutions et un fidèle serviteur de l'intérêt général", a-t-elle décrit, avant d'inviter les députés à une minute de silence.

Visiblement ému, le chef des députés LR, Laurent Wauquiez, a pris la parole, faisant part de son "infinie tristesse". "Son départ, la brutalité des circonstances appellent tant de questions. Des regrets aussi. Ces paroles que nous n'avons pas pu avoir, ces échanges que nous aurions aimé partager, tout ce qu'on n'a pas eu le temps de dire", a-t-il souligné.

Son discours, où il a salué "un Cantalien au caractère parfois rude mais toujours espiègle", un homme qui avait "toujours refusé d'être un héritier et qui avait choisi de se construire par le suffrage universel", a été salué par de longs applaudissements, avant la prise de parole du chef du gouvernement. Un hommage plus solennel sera rendu collectivement "dans quelques mois" au député, a précisé la présidente de l'Assemblée nationale. 

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