Remaniement : trois questions sur la déclaration de politique générale d'Elisabeth Borne devant l'Assemblée nationale ce mercredi
La Première ministre va s'exprimer devant l'Assemblée nationale mercredi après-midi. Un discours de politique générale de la part d'Elisabeth Borne attendu après l'annonce du nouveau gouvernement.
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Après le remaniement, Elisabeth Borne est attendue mercredi 6 juillet devant l'Assemblée nationale à 15 heures. La Première ministre va prononcer son discours de politique générale, un grand oral souvent comparé à un baptême du feu, mais concrètement à quoi cette séquence sert-elle ?
La déclaration de politique générale, qu'est-ce que c'est ?
La déclaration de politique générale est généralement le discours qui marque l'entrée en fonction d'un nouveau gouvernement. Il est prévu par la Constitution mais n'est pas obligatoire. C'est au Premier ministre que revient la tâche de le prononcer : Elisabeth Borne devra donc se présenter mercredi après-midi au Palais Bourbon pour s'exprimer devant les députés. Son discours sera également lu au même moment aux sénateurs par le numéro 2 du gouvernement, le ministre de l'Économie, Bruno le Maire, qui sera, lui, au palais du Luxembourg
Que contient cette allocution ?
L'idée est que la cheffe du gouvernement expose les grands axes de son programme : les orientations et les principales réformes qu'elle entend mener. La Première ministre ne sera pas la seule à prendre la parole : les chefs de file des groupes d'opposition seront aussi invités à s'exprimer à la tribune de l'Assemblée pour répondre, en quelque sorte, à ce discours.
Y aura-t-il un vote de confiance des députés ?
L'usage veut qu'à l'issue de sa déclaration, le chef du gouvernement sollicite la confiance des députés. S'il ne l'obtient pas, son gouvernement doit démissionner, au risque, sinon, de voir son action systématiquement entravée par une opposition trop forte. Mais il s'agit bien d'un usage et pas d'une obligation. Faute de majorité absolue, Elisabeth Borne n'a pas pris de risque et a donc d'ores et déjà annoncé qu'elle n'engagerait pas la responsabilité de son gouvernement. Comme l'avaient fait dans une situation identique Michel Rocard, Pierre Bérégovoy et Edith Cresson il y a une trentaine d'années.
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