Patrick Devedjian reproche à Nicolas Sarkozy son éviction à la tête de la fédération UMP des Hauts-de-Seine
"Des défaites, j'en ai connu, et on s'en remet très bien, simplement ce que j'ai déploré ce sont les méthodes", a déclaré lundi M. Devedjian sur RTL."Plusieurs témoins m'ont rapporté qu'il était intervenu", a-t-il affirmé ajoutant à propos de ses relations avec le Président : "Honnêtement, je ne sais pas si c'est une rupture entre lui et moi".
"Des défaites, j'en ai connu, et on s'en remet très bien, simplement ce que j'ai déploré ce sont les méthodes", a déclaré lundi M. Devedjian sur RTL.
"Plusieurs témoins m'ont rapporté qu'il était intervenu", a-t-il affirmé ajoutant à propos de ses relations avec le Président : "Honnêtement, je ne sais pas si c'est une rupture entre lui et moi".
"J'ai toujours été loyal avec lui, nous avons traversé le désert ensemble" et "au-delà de la politique, nous avons eu une véritable amitié, elle a duré plus de 30 ans", a-t-il fait valoir, mais "désormais, j'ai le sentiment qu'entre lui et moi il y a son fils".
Le fils du chef de l'Etat est conseiller général à Neuilly et président du groupe UMP à l'assemblée départementale.
"Si Nicolas Sarkozy décide de me faire perdre, je suis sûr de perdre, mais ça ne m'empêchera pas de me battre. J'ai l'intention de continuer mon action", a-t-il assuré. La présidence du conseil général des Hauts-de-Seine doit être renouvelée après les cantonales de mars 2011.
Parlant du fils du chef de l'Etat, il a estimé que Jean Sarkozy était "un homme sympathique, simplement il a une ambition, ce qui est naturel (...). Et voilà, il est pressé.
Quand on est à ma place, on trouve toujours que les jeunes gens sont trop pressés", a-t-il admis.
Les précédents
Patrick Devedjian n'en n'est pas à sa première "mésaventure politique" dans ce département. En juillet 2008, il s'était attiré les foudres des proches de Charles Pasqua - ancien président du conseil général - en affirmant être "amené à nettoyer les écuries d'Augias", référence aux affaires politico-judiciaires en cours dans le département.
Plusieurs fois malmené au sein de l'assemblée départementale, Patrick Devedjian avait également échoué à se maintenir, à l'automne 2009, à la tête de l'Epad, la structure publique d'aménagement de la Défense convoitée également en vain par le fils du président.
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