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Pour Ségolène Royal, les Français subissent "un sentiment d'abandon"

L'ancienne ministre de l'Environnement et ancienne candidate à l'élection présidentielle l'a déclaré, dimanche, sur BFMTV. Elle a notamment pointé des "réformes tous azimuts dont les Français ne comprennent plus la cohérence".

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 03/11/2019 18:16 Mis à jour le 03/11/2019 18:23

Temps de lecture : 1min

Ségolène Royal, ancienne ministre de l'Environnement, au ministère de l'Economie, à Paris, le 11 décembre 2017. (ERIC PIERMONT / AFP)

Les Français subissent "un sentiment d'abandon absolument réel". C'est ce qu'a déclaré, Ségolène Royal, dimanche 3 novembre, sur BFMTV. Elle a notamment pointé des "réformes tous azimuts dont les Français ne comprennent plus la cohérence".

L'ancienne candidate à la présidentielle a notamment mis en cause la politique d'Emmanuel Macron, mais aussi celles de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy, et François Hollande dont elle fut pourtant ministre de l'Environnement de 2014 à 2017. "Il y a eu des chocs au cours des deux quinquennats précédents et de celui-ci qui sèment aujourd'hui un désordre indescriptible", a-t-elle estimé.

"Pas de visibilité sur la solidité et la justice" des réformes

Selon elle, la crise des "gilets jaunes" a été un tournant car, "pour la première fois dans l'histoire sociale de la France, 75% des Français ont été solidaires, même s'ils étaient gênés dans leur vie quotidienne".

Ségolène Royal : "Pour la première fois dans l'Histoire sociale de la France, 75% des Français ont été solidaires" du mouvement des gilets jaunes pic.twitter.com/JpGd8zTxRj
— BFMTV (@BFMTV) November 3, 2019

Celle qui est aujourd'hui ambassadrice des Pôles a notamment critiqué la réforme des retraites à venir, contre laquelle les Français pourraient "se révolter", et a déploré la crise que traverse actuellement le système de santé, "trésor qu'il faut préserver".

"Le désordre qui est en France depuis un an doit prendre fin, il faut calmer les choses, il faut rassurer les Français, il faut remettre les réformes en perspective, il faut s'interroger sur le bien-fondé d'un certain nombre de réformes qui sont mal pensées, mal discutées, qui sont brutales", a-t-elle ajouté.