Primaire au PS : les temps forts des six candidats
Entre les surprises, déclarations et les débats télévisés, chaque candidat à la primaire socialiste a pu tant s’affirmer que se différencier les uns des autres. Retour sur les moments marquants de cette pré-campagne présidentielle.
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Entre les surprises, déclarations et les débats télévisés, chaque candidat à la primaire socialiste a pu tant s'affirmer que se différencier les uns des autres. Retour sur les moments marquants de cette pré-campagne présidentielle.
L'affaire DSK laisse le Parti socialiste dans l'attente
Qui est candidat, qui ne l'est pas ? Les incertitudes liées à la candidature de Dominique Strauss-Kahn (DSK) ont marquées le début de la primaire. Parti favori, l'ancien président du FMI a été arrêté le 15 mai à New-York pour tentative de viol. Tout le dispositif est à revoir pour les socialistes.
Ce n'est qu'après cela que la machine est lancée. Le 28 juin, les dépôts de candidature sont ouverts. Arnaud Montebourg s'est déjà déclaré candidat. C'est au tour de Jean-Michel Baylet d'annoncer son engagement en juillet. Il est suivi ensuite par Ségolène Royal, Manuel Valls, François Hollande et Martine Aubry.
Ségolène Royal attaque Martine Aubry
L'ancienne candidate à l'élection présidentielle de 2007 a été la plus mordante pendant les débats, n'hésitant à couper ses camarades pour les piquer au vif.
A la mi-septembre, Ségolène Royal n'a pas hésité à mettre de l'huile sur le feu en commentant la polémique relancée par DSK sur le pacte qu'il aurait passé Martine Aubry.
"Quand DSK dit qu'il y avait un pacte et que Martine a juré ses grands dieux qu'il n'y avait jamais eu ce pacte, en effet il y a un certain arrangement avec la vérité qui ne correspond pas, je crois, à ce qu'attendent les Français de leurs responsables politiques", a-t-elle ainsi à France 3 Limousin.
Aubry se pose en rassembleuse
Principal challenger de François Hollande qui caracole en tête des sondages depuis le début des débats, Martine Aubry a tenu à rassembler, continuant sa campagne contre vents et marées à la fin septembre.
"Les sondages sur la primaire n'ont aucun sens, explique-t-elle. Tout le monde sait que ça ne veut rien dire."
Raison de plus pour la candidate de charmer tous les publics. D'habitude en retrait dans la presse, elle a là accepté de se dévoiler auprès de Têtu et La France agricole, Le Quotidien du médecin, Les Inrocks ou encore Grazia.
Arnaud Montebourg se place à gauche
Il est l'une des révélations -avec Manuel Valls- de la primaire PS. Arnaud Montebourg a réussi à se placer en candidat potentiel avec un discours antilibéral à gauche.
En déplacement à Marseille la semaine dernière, il en a profité pour mettre en avant ses thèmes de prédilection : la démondialisation et la Vie République. Le député de Saône-et- Loire a ainsi affirmé que la "confrontation avec les multinationales est inévitable". "Si la gauche la refuse, elle sera damnée."
Il se voit présent au second tour, le 16 octobre.
Jean-Michel Baylet, le candidat qui n'en était pas un
Discret mais ferme sur ses principes, le candidat du Parti radical de gauche (PRG), Jean-Michel Baylet est le seul participant à la primaire à n'avoir aucune prétention après le premier tour.
Il a pu mettre en avant certains thèmes laissés en jachère par les autres candidats comme l'euthanasie, la légalisation du cannabis et la laïcité lors des débats télévisés.
Début octobre, il s'est déclaré satisfait, estimant avoir atteint ses objectifs : "porter haut et fort les valeurs du radicalisme". "De ce point de vue, le pari est gagné."
Manuel Valls, pugnace et volontaire
En réaction aux reproches qu'Arnaud Montebourg lui a fait lors du second débat télévisé, le maire d'Evry a défendu ses valeurs.
"Vous n'avez pas le monopoles de la gauche", a-t-il asséné. L'homme est critiqué sur sa gauche pour son positionnement jugé trop à droite sur de nombreux sujets, dont la sécurité.
Début octobre, il s'est présenté comme le candidat qui dit la "vérité", fustigeant le système des promesses électorales et le "sectarisme" dont peut faire preuve, selon lui, une certaine gauche. "Je n'ai pas de leçon à recevoir, je suis bien à gauche, au cœur de la gauche, dans ma famille."
François Hollande, tranquille avec son avance
Depuis le début des débats télévisés, François Hollande est celui qui avait le plus à perdre de ces échanges, alors qu'il est régulièrement donné gagnant dans les sondages.
Discret, calme, il a adopté une posture mitterrandienne pour son dernier grand meeting vendredi dernier. Entre une introduction du rappeur Rost, "L'avenir c'est nous", et quelques argumentations polémiques, il a préféré ignorer les attaques sur sa présumée indétermination politique.
"Il faudra se rassembler en force, dimanche, autour d'un nom, le plus rapidement possible, pour donner plus de force encore à ce rassemblement de la Gauche qui viendra ensuite."
La primaire socialiste peut se terminer dimanche soir en cas de majorité absolue d'un des six candidats. Si ce n'est pas le cas, un dernier débat télévisé pourrait avoir lieu la semaine prochaine sur France Télévisions, avant le second tour le dimanche 16 octobre.
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