: Vidéo Primaire PS à Marseille : Carlotti dénonce des procédés "clientélistes" et "paramilitaires"
Sans la nommer directement, Marie-Arlette Carlotti vise la sénatrice Samia Ghali, candidate arrivée en tête du scrutin, dimanche.
La charge est violente et émane d'une ministre de la République. Marie-Arlette Carlotti a dénoncé, dimanche 13 octobre, un "fonctionnement à plein régime du clientélisme" après les résultats du premier tour de la primaire socialiste à Marseille en vue des municipales. Premier tour qui voit Samia Ghali et Patrick Mennucci se qualifier pour le second.
"Personne n'avait vu jusqu'à présent ce système fonctionner avec une telle puissance, avec un tel sentiment d'impunité, à la vue de tous, avec des dizaines de minibus qui sillonnent la ville, avec des échanges d'argent, des intimidations, le tout avec une organisation que je qualifierais de paramilitaire", a dénoncé la ministre déléguée aux Personnes handicapées et à la Lutte contre l'exclusion.
La candidate éliminée a critiqué les moyens déployés qui, selon elle, "interrogent sur un contournement possible des règles de financement." Marie-Arlette Carlotti demande à la Haute Autorité des primaires de "recueillir les comptes de campagne" de chaque candidat sous 24 heures "afin de constater dès cette semaine si les plafonds autorisés ont été ou non dépassés".
"Vous savez, Obama est allé chercher les gens"
Sans la nommer directement, Marie-Arlette Carlotti vise la sénatrice Samia Ghali, candidate arrivée en tête du scrutin, dimanche. Celle-ci a répondu aux accusations, lundi, sur Europe 1. "Si les Marseillais l'ont sanctionnée, elle ne doit s'en prendre qu'à elle et se poser les vraies questions, à savoir si elle a été une bonne ministre ou pas."
Pourquoi Samia Ghali a-t-elle mis à disposition des minibus pour aller voter ? "Si les transports à Marseille fonctionnaient correctement un dimanche... Moi, je n'ai pas choisi d'avoir un bureau par arrondissement, je me suis donc organisée avec du covoiturage pour permettre à tous les électeurs, tous ceux qui avaient signé les parrainages, de se rendre dans les bureaux de vote, parce que ce n'est pas facile", explique-t-elle.
Rappelant que pour l'heure, aucune plainte n'a été déposée, elle n'a pas hésité à comparer sa situation avec l'élection américaine de 2012 : "Vous savez, Obama a eu une campagne de proximité où il est allé chercher les gens, on n'a pas dit qu'il a fait du clientélisme."
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