"Ce n'est pas Jean-Luc Mélenchon qui dit qui est de gauche et encore moins qui appartient au NFP", répond Olivier Faure

Jean-Luc Mélenchon, leader de LFI estime que le PS ne fait plus partie du NFP après son refus de censurer le gouvernement sur le budget. Les écologistes et les communistes ne parlent pas d'"excommunication", souligne le premier secrétaire du PS sur France Inter.

Article rédigé par franceinfo
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Le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, le 16 décembre 2024. (LOU BENOIST / AFP)
Le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, le 16 décembre 2024. (LOU BENOIST / AFP)

En réaction à la décision du bureau national du Parti socialiste qui s'est prononcé lundi contre la censure du gouvernement de François Bayrou sur le budget, le leader des Insoumis, Jean-Luc Mélenchon a déclaré dans une note de blog qu'en conséquence "le NFP [Nouveau Front populaire] est réduit d'un parti". Invité de France Inter mardi 4 février, le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, rétorque que "ce n'est pas Jean-Luc Mélenchon qui dit qui est de gauche, qui est de droite, et encore moins celui qui dit qui appartient au Nouveau Front populaire".

Olivier Faure loue au passage l'attitude de leurs "partenaires écologistes et communistes" qui "n'ont pas eu le même regard" sur ce choix de la non-censure : "Ils considèrent que ce n'est pas leur chemin, ce n'est pas leur voie. Mais en même temps, je ne les ai pas entendus pratiquer l'excommunication".

"Jean-Luc Mélenchon et François Hollande nous empêchent d'avancer"

Par ailleurs, le premier secrétaire du PS rejette toute influence de l'aile droite de son parti dans le choix fait par le bureau national. "Je ne prends pas mes ordres chez les uns ou chez les autres", assure-t-il."Je pense aujourd'hui qu'il y a deux personnalités importantes de la gauche, que sont à la fois Jean-Luc Mélenchon et François Hollande, qui nous conduisent à une incapacité à se parler, et à rendre les gauches irréconciliables, à nous empêcher d'avancer."

Suivant son chemin, Olivier Faure "souhaite au contraire que nous puissions la fédérer, mais la fédérer sur des bases qui soient des bases claires qui permettent à ce pays d'être gouverné, à ce pays de pouvoir avancer. Et ce n'est pas simplement en ayant toujours le sentiment d'être dans une forme de pureté idéologique qui en réalité ne mène nulle part, que nous avancerons."

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