Le Parti socialiste "devra accompagner" le mouvement du 10 septembre, affirme Olivier Faure

L'objectif, selon le premier secrétaire du PS, est d'offrir "un débouché politique" à cette mobilisation "qui ne soit pas celui de l'extrême droite".

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, à Strasbourg, le 21 août 2025. (SEBASTIEN BOZON / AFP)
Le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, à Strasbourg, le 21 août 2025. (SEBASTIEN BOZON / AFP)

Le mouvement de blocage du 10 septembre "peut être massif", prévient le premier secrétaire du Parti socialiste (PS), Olivier Faure, jeudi 21 août. "Il y aura une mobilisation forte dont chacun mesure qu'elle peut être à la hauteur de l'exaspération et du rejet du pouvoir actuel (...) Nous n'en connaissons pas complètement les contours. Ses revendications sont floues, mais nous devons l'accompagner", a déclaré Olivier Faure lors d'une intervention aux journées d'été des Ecologistes, à Strasbourg. Il rejoint ainsi les autres partis de gauche dans le soutien à cette mobilisation

Les socialistes se retrouvent donc alignés avec les écologistes, les communistes et les insoumis, qui ont les premiers appelé à "se mettre au service des collectifs locaux" du mouvement du 10 septembre né sur les réseaux sociaux. Avec une nuance toutefois : si le PS soutient la mobilisation, "notre vocation n'est pas non plus de la canaliser, de la dompter, de l'instrumentaliser, de la soumettre, mais de lui offrir un débouché politique qui ne soit pas celui de l'extrême droite", a ajouté son premier secrétaire.

Là où LFI entend faire du mouvement un levier pour précipiter la censure du gouvernement de François Bayrou, Olivier Faure veut plutôt faire obstacle au projet de budget présenté le mois dernier par le Premier ministre. "Rien n'est passé et rien ne sera acceptable de ce projet qui opère 44 milliards [d'euros] d'économies sur les malades, les chômeurs, les travailleurs, les retraités, sur toutes celles et ceux qui n'ont que nous pour les défendre", a martelé le patron du PS.

"Nous serons là le 10 septembre et les jours suivants pour dire que nous ne voulons pas que ce soit dans leurs poches que soient prises encore ces économies", a-t-il insisté.

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