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Vidéo Après la gifle reçue par Valls, des condamnations à gauche mais des accusations à droite

Publié le 18/01/2017 11:58 Mis à jour le 18/01/2017 11:58

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franceinfo

France Télévisions

Un jeune homme a giflé le candidat de la primaire de la gauche, mardi, lors d'un déplacement dans la petite ville de Lamballe, à une vingtaine de kilomètres de Saint-Brieuc.

La condamnation est unanime. A droite, à gauche, mais aussi au centre, les responsables politiques invités des émissions matinales, mercredi 18 janvier, ont dénoncé la gifle administrée à Manuel Valls par une jeune homme, la veille, lors d'un déplacement du candidat de la primaire de la gauche dans la petite ville de Lamballe (Côtes-d'Armor), à une vingtaine de kilomètres de Saint-Brieuc.

Au micro d'Europe 1, Vincent Peillon, rival de l'ex-Premier ministre, a fustigé ces "actes absolument insupportables en démocratie". Sur France 2, Jean-Christophe Lagarde, le président de l'UDI, a déploré "une violence contre la démocratie". "En démocratie, la violence n'a pas sa place. On est en désaccord, on débat, on tranche par les élections. La violence politique, c'est réservé aux régimes autoritaires", a argumenté le centriste.

"Cette gifle symbolise le délitement de l'autorité"

Mais pour l'un des perdants de la primaire de la droite, Jean-François Copé, cette gifle, certes condamnable,"symbolise le délitement de l'autorité dans notre pays". Sur i-Télé, le député-maire Les Républicains de Meaux s'est fait accusateur : "A force d'être laxiste dans tous les domaines, on en arrive dans cette situation de dérive qui conduit un jeune à venir frapper un responsable politique majeur de notre pays."

Même condamnation et mêmes reproches dans la voix de Nicolas Dupont-Aignan, sur franceinfo. Le député de l'Essonne, président de Debout la France et candidat à la présidentielle a fait cette analyse : "Ce qui est insupportable pour les Français aujourd'hui c'est d'avoir été gouvernés dans le mépris du peuple. Nos concitoyens n'en peuvent plus. Il ne faut pas se moquer éternellement des Français. (…) Il y a un moment où quand on se moque trop des gens, ça pète."