Renoncement de François Hollande : "Il a subi une très grosse pression de Manuel Valls"
François Hollande a annoncé jeudi 1er décembre à 20h qu’il renonçait à se présenter à l’élection présidentielle pour briguer un deuxième mandat. Pour le politologue, Laurent Bouvet, le Président de la république à subi une "très grosse pression de Manuel Valls".
François Hollande a annoncé jeudi 1er décembre à 20h qu’il renonçait à se présenter à l’élection présidentielle pour briguer un deuxième mandat.
Laurent Bouvet, politologue et professeur de Science politique à l’Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines a exprimé sa surprise vendredi 2 décembre sur franceinfo même s'il y avait selon lui des "signes" avant-coureurs. Pour le politologue, François Hollande ne va pas prendre parti dans la primaire socialiste.
"Il a donné des signes ces derniers jours d’une activité intense autour de la question vais-je me présenter ou non à la primaire", a expliqué Laurent Bouvet. "Est-ce que c’étaient des pistes pour perdre tout le monde", s'est-il interrogé, ajoutant "peut-être aussi n’avait-il pas pris sa décision définitivement, c’est plausible".
"Hollande a subi une très grosse pression de son Premier ministre"
Pour Laurent Bouvet, François Hollande "a subi aussi une très grosse pression de son Premier ministre ce week-end", avec "l’interview dans le JDD le dimanche de Manuel Valls, puis le déjeuner le lundi", a expliqué le politologue. "Cela a pu jouer", a- t-il estimé. Avant d'ajouter, "tout le monde était frappé par le caractère apaisé, presque jovial de Manuel Valls après ce déjeuner alors que la veille il était prêt à aller à l’affrontement avec le président de la République", a- t-il poursuivi.
"Il s’est passé quelque chose à ce déjeuner, c’est très clair", a commenté Laurent Bouvet. "Une des hypothèses par certains commentateurs, c’est que Manuel Valls avait été conforté par François Hollande" et "qu’est ce qui pouvait conforter ou rassurer Manuel Valls sinon que François Hollande ne serait pas candidat et lui laisserait le champ libre", a ajouté le spécialiste.
Pour la suite, "il n’est pas certain que François Hollande prenne parti dans la primaire", a- t-il estimé."Il va laisser la primaire se faire et ne pas interférer" et "il va rester chef de l’Etat au-dessus de la mêlée", a- t-il ajouté.
À regarder
-
Cédric Jubillar : 30 ans de prison pour meurtre
-
Mal de dos : comment le soigner
-
Cédric Jubillar : 30 ans de prison pour meurtre
-
Faire des têtes au foot, c'est stylé, mais...
-
En Chine, le plus haut pont du monde est devenu une attraction touristique
-
Quand t’es collé en forêt
-
À Marseille, la Bonne Mère retrouve sa couronne
-
Meurtre de Lola : ce qu’il s’est passé
-
Chili : un miracle dans le désert
-
Faux diplômes : tricher pour se faire embaucher
-
Vignes : des algues pour remplacer les pesticides
-
Du Maroc au Népal, en passant par Madagascar, la génération Z structure ses luttes sur Discord
-
À Londres, le café c'est dans les toilettes
-
De la propagande russe dans nos infos locales
-
Ordures ménagères : une taxe toujours plus chère
-
Temu, Shein... ça va coûter plus cher ?
-
C'est très compliqué dès qu'on parle de la France
-
Départ anticipé d’E. Macron : “La seule décision digne qui permet d’éviter 18 mois de crise”
-
Donald Trump : le Venezuela dans sa ligne de mire
-
Hommage à Samuel Paty : des minutes de silence "inutiles" pour sa sœur.
-
Avion low cost : payer pour incliner son siège
-
Otages français en Iran : l'appel de détresse de leurs familles
-
Cédric Jubillar : ses défenseurs passent à l'attaque
-
Salomé Zourabichvili : "La Russie utilise la Géorgie comme test"
-
Se faire recruter dans l’armée par tirage au sort ?
-
La détresse de Cécile Kohler et Jacques Paris, otages en Iran
-
Le fléau des courses-poursuites à Los Angeles
-
Se soigner risque-t-il de coûter plus cher ?
-
Bac sans calculette : les conseils de Lucas Maths
-
Menace des drones : la France déploie ses armes
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter