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Retrait ou fusion : les centristes divisés

Arrivé en tête du premier tour des régionales dimanche en Normandie avec 27,91% des voix, Hervé Morin (UDI), tête de liste de la droite et du centre, s'est dit "hostile" à "tout compromis" en vue du second tour, malgré le très bon score du candidat du Front national, Nicolas Bay (27,71%). Il était l'invité de France Info ce lundi matin.

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Radio France

Publié le 07/12/2015 06:48 Mis à jour le 08/12/2015 10:09

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(Hervé Morin, qui a réuni 27,91%, ne dispose que d'une très faible avance face au candidat FN, Nicolas Bay (27,71%) © MaxPPP)

C'est une triangulaire très serrée qui s'annonce pour le second tour des régionales en Normandie. Avec 27,91% des voix, Hervé Morin (UDI) vire en tête, mais de très peu. Le Front national, mené par Nicolas Bay, obtient 27,71%, contre 23,52% pour le PS, associé notamment au PRG et aux écologistes de Cap 21.

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Invité de France Info ce lundi matin, Hervé Morin a toutefois refusé "tout accord" avec les socialistes pour faire barrage au FN, craignant que cela "donnerait le sentiment aux Français que PS, droite et centre, c'est la même chose". Et le président du Nouveau Centre :

"Le PS, ce n'est pas la même chose que nous. Ses responsables ont saccagé l'économie française. (...) Pour moi, c'est clair, on doit aller jusqu'au bout et défendre nos couleurs et nos idées."

Hervé Morin : "Je suis hostile à tout accord"

#2ndtour Ns devons défendre nos idées jusqu'au bout : nous ne sommes ni le PS responsable du saccage de notre économie ni le FN @franceinfo
— Hervé Morin (@Herve_Morin) December 7, 2015

Hervé Morin pas sur la même ligne que Jean-Christophe Lagarde

Par cette prise de position, Hervé Morin se démarque du président de l'UDI, Jean-Christophe Lagarde, qui a appelé "au retrait des listes en troisième position", "partout où le FN peut gagner".

Le président du MoDem, François Bayrou, a réclamé lui aussi un tel "ressaisissement démocratique" , tout comme sa vice-présidente, Marielle de Sarnez.

.@desarnez: "On a toujours été pour le retrait. On a jamais changé. La question se pose d'abord pour le @partisocialiste" @itele
— Jeunes Démocrates (@J_Democrates) December 6, 2015

Hervé Morin reprend la ligne du président du parti Les Républicains, Nicolas Sarkozy, qui a prôné le "ni-ni" pour le second tour : "ni fusion, ni retrait" pour contrer l'extrême droite.