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Sondage : trois Français sur quatre préfèrent la réduction des dépenses à l'augmentation des impôts

Selon un sondage Ifop pour le site "Acteurs publics", trois Français sur quatre préféreraient que le gouvernement réduise les dépenses publiques plutôt que d’augmenter les impôts. La combinaison des deux ne recueille que 23 % d’approbation.

Francetv 2012

France Télévisions

Publié le 26/06/2012 16:03 Mis à jour le 26/06/2012 16:17

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3 Français sur 4 préfèrent la réduction des dépenses à l'augmentation des impôts. (ERIC PIERMONT / AFP)

Selon un sondage Ifop pour le site "Acteurs publics", trois Français sur quatre préféreraient que le gouvernement réduise les dépenses publiques plutôt que d'augmenter les impôts. La combinaison des deux ne recueille que 23 % d'approbation.

La question de la dette et des déficits inquiète les Français. Dans ce contexte, ceux-ci semblent être bien conscients de la nécessité d'une réduction des dépenses publiques.

Selon un sondage Ifop pour le site Acteurs Publics diffusé mardi 26 juin, près des trois quarts d'entre eux (74 %) sont favorables à cette solution, quand seulement 3 % considèrent une augmentation des impôts comme la voie prioritaire.

Seuls 23% d'entre eux soutiennent eux l'approche double, qui consiste à combiner baisse des dépenses publiques et hausse des recettes fiscales. Une option conjointe qui trouve un écho particulier auprès des sympathisants socialistes (45 %) et des retraités (31 %).

Néanmoins, aucune majorité ne se détache lorsqu'il s'agit de désigner une prestation sociale en particulier dont le montant pourrait être réduit. Ainsi, au-delà des positions de principe, les Français ne semblent pas disposés à accepter une baisse concrète d'un quelconque mécanisme de redistribution (minimas sociaux, allocations, etc.).

Une donnée qui vient nuancer la prédilection apparente des Français pour une réduction des dépenses publiques.

Sondage réalisé par l'Ifop pour Acteurs publics auprès d'un échantillon de 1 014 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas (sexe, âge, profession de l'interviewé) après stratification par région et catégorie d'agglomération. Les interviews ont eu lieu par questionnaire auto-administré en ligne (CAWI - Computer Assisted Web Interviewing) du 12 au 14 juin 2012.