Alain Juppé accuse Nicolas Sarkozy de "traîner ses adversaires dans la boue"
L'ancien chef de l'Etat avait attaqué samedi la "médiocrité" de l'équipe gouvernementale socialiste. Le maire de Bordeaux prône des propos plus tempérés.
Sifflé au congrès des Républicains, Alain Juppé poursuit son duel à distance avec Nicolas Sarkozy. Le maire de Bordeaux accuse implicitement, lundi 1er juin, l'ancien chef de l'Etat de "traîner ses adversaires dans la boue" au surlendemain du congrès fondateur de leur formation commune rebaptisée samedi 30 mai "Les Républicains".
L'ancien chef de l'Etat avait attaqué samedi la "médiocrité" de l'équipe gouvernementale socialiste, disant notamment : "La gauche ne respecte pas la République, elle la trahit par le coup de force permanent, parce qu'elle pense qu'avoir la majorité lui donne tous les droits sans aucune exception". Alain Juppé, candidat déclaré à la primaire en vue de la présidentielle de 2017, a appelé son parti à ne pas se "bunkeriser dans des thèses trop renfermées sur elles-mêmes, trop sectaires".
Juppé répond à Sarkozy sur la présidentielle de 1995
"Je pense qu'il faut faire preuve d'ouverture d'esprit, ce qui ne m'amène pas à être tendre avec les réformes du gouvernement", a-t-il dit à la presse avant le conseil municipal. "Mais il y a façon et façon de dire les choses."
On n'est pas obligé de traîner ses adversaires dans la boue pour critiquer les projets qu'on considère comme inadaptés.
Alain Juppé a également fait référence aux déclarations faites dimanche soir par Nicolas Sarkozy. Ce dernier avait répondu, sur France 2, à une petite phrase d'Alain Juppé prononcée le matin même sur Europe 1 ("Il a le parti, j'ai l'opinion"). Le président des Républicains avait ainsi déclaré qu'entre 1993 et 1995, Edouard Balladur avait aussi l'opinion avec lui tandis que son futur adversaire à la présidentielle de 1995, Jacques Chirac, dirigeait le RPR. Or, le premier a été battu.
"J'ai lu quelque part que certains avaient tendance à me comparer à Balladur. Ça veut dire qu'il se compare à Chirac, sans doute, a déclaré Alain Juppé. On ne va pas refaire le match de 1995 ni celui de 2012 et (il) faut se projeter sur l'avenir. Moi, je pense à 2017 et pas au passé."
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