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Vidéo Démission du maire de Saint-Brevin : "On a alerté la gendarmerie et la réponse a été : 'On ne peut rien faire'", témoigne Yannick Morez

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Article rédigé par franceinfo
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L'ancien élu a témoigné devant la commission des lois du Sénat. Il a raconté les "intimidations" dont il a fait l'objet de la part de l'extrême droite à propos du déménagement d'un centre d'accueil pour réfugiés.

"Des menaces et intimidations". Yannick Morez, maire démissionnaire de Saint-Brevin-les-Pins, a témoigné mercredi 17 mai devant les sénateurs. L'ancien élu divers droite est revenu devant la commission des lois du Sénat sur les "menaces" et "intimidations" qu'il a reçues de la part de l'extrême droite au sujet du déménagement d'un centre d'accueil pour réfugiés dans sa commune.

L'ancien maire, dont la maison et le véhicule ont été incendiés, a expliqué avoir "alerté la gendarmerie en leur demandant ce qu'ils pouvaient faire". "Et la réponse a toujours été : 'liberté d'expression, on ne peut rien faire'", a-t-il poursuivi.

Yannick Morez a aussi raconté avoir reçu "un tract ignoble", dans sa boîte aux lettres, "pour bien montrer qu'ils savaient où j'habitais". L'élu, qui a dénoncé plusieurs fois le manque de soutien de l'Etat, doit être reçu par la Première ministre Elisabeth Borne à Matignon mercredi après-midi.

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