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Vidéo Le FN va-t-il changer de nom ? "Rien n'est tranché", répond Philippot

Publié le 15/10/2014 10:32 Mis à jour le 15/10/2014 11:28

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franceinfo

France Télévisions

Le projet fait débat dans les rangs même du Front national. Son numéro 2, proche de Marine Le Pen qui souhaite cette évolution, temporise.

Le projet agite le parti. La présidente du Front national Marine Le Pen a évoqué l'idée que le son parti, fondé 42 ans plus tôt par son père Jean-Marie Le Pen, adopte un nouveau nom. France Inter l'a révélé, lundi 13 octobre. Une initiative qui déplaît fortement à plusieurs figures historiques du FN. Face au tollé, son numéro 2, Florian Philippot, proche de Marine Le Pen, a temporisé, mercredi 15 octobre sur i-Télé.

"Front, c'est magnifique. National, encore plus"

"C'est très prématuré", a-t-il insisté, avant de marteler : "Ça n'est pas tranché, ça n'est pas fait." "Ce n'est pas d'actualité, pour le congrès", a-t-il assuré, alors que Marine Le Pen avait évoqué la possibilité que, lors du congrès du parti, fin novembre, il y ait une question sur le changement de nom parmi les questions soumises au vote des adhérents. Mais "il n'y a rien de tabou sur ce sujet-là", a ajouté l'eurodéputé, employant la même formule que Marine Le Pen en décembre 2013. Est-ce le mot "front" qui gêne ? Ou le mot "national" ? "Aucun des deux", a rétorqué le frontiste. Et de juger que "front, c'est magnifique" et "national, c'est encore plus magnifique."

Plusieurs autres responsables FN se sont dits opposés à un changement de nom : le vice-président du FN et compagnon de Marine Le Pen Louis Aliot, l'eurodéputé Bruno Gollnisch, ancien concurrent de Marine Le Pen pour la tête du parti en 2011, et surtout le propre père de la leader frontiste Jean-Marie Le Pen. Un changement de nom ? "C'est complètement débile, c'est scandaleux, c'est indécent", avait lâché celui qui se veut le gardien de la mémoire du FN. Une démarche qu'il qualifie aussi d'"impensable".