Vidéo Mort de Jean-Louis Debré : "La Ve République a perdu l'un de ses plus grands serviteurs", salue Yaël Braun-Pivet

Publié le 04/03/2025 16:03 Mis à jour le 04/03/2025 16:18

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franceinfo

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Avant une nouvelle séance de questions au gouvernement, une minute de silence a été respectée à l'Assemblée nationale en la mémoire de son ancien président.

"C'est à l'Assemblée, ici même, depuis ce même perchoir, que Jean-Louis Debré aura connu, selon ses mots, cinq ans de bonheur absolu." A l'occasion de l'hommage rendu mardi 4 mars par les députés à l'ancien président de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet a fait respecter une minute de silence dans l'hémicycle. Quelques heures après l'annonce de la mort de l'homme politique à l'âge de 80 ans, la présidente de l'Assemblée nationale a estimé que "la Ve République a perdu ce matin l'un de ses plus grands défenseurs et serviteurs".

"Jean-Louis Debré était un amoureux de la République. Un amoureux d'une République qu'il voulait libre et laïque, qu'il voulait ardente, vibrante, vivante."

Yaël Braun-Pivet, présidente de l'Assemblée nationale
lors de son hommage

"Issue d'une famille illustre, députée, ministre, président de l'Assemblée nationale, président du Conseil constitutionnel, sa carrière fut en tout point exceptionnelle", a poursuivi Yaël Braun-Pivet, avant de revenir dans son discours sur les liens étroits qui unissaient le Palais Bourbon et Jean-Louis Debré, "un président rigoureux, amoureux de cette institution dont il fut l'élève et l'architecte."

"Cette histoire d'amour commence tôt, lorsqu'enfant, il accompagnait son père au Palais Bourbon. Il en profitait alors pour faire du patin à roulettes dans les couloirs à la grande frayeur des huissiers", a encore raconté la présidente de l'Assemblée nationale, déclarant que son prédécesseur "en connaissait tous les rouages, tous les passages, tous les secrets". "Surtout, il connaissait l'essence de sa fonction de président, celle d'être impartial pour, selon ses mots, 'incarner l'Assemblée dans toutes ses composantes et être le protecteur des droits de l'opposition'", a-t-elle conclu.