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[Vidéo] Toulouse : Sarkozy suspend sa campagne jusqu'à mercredi et annonce un plan Vigipirate "écarlate"

Nicolas Sarkozy a annoncé lundi soir des "moyens exceptionnels" pour l'enquête après la fusillade de Toulouse qui a fait 4 morts, dont 3 enfants, dans une école juive lundi. Il a aussi annoncé qu'il suspendait sa campagne jusqu'à mercredi.

Francetv 2012

France Télévisions

Publié le 19/03/2012 19:30 Mis à jour le 19/03/2012 20:33

Temps de lecture : 2min

Nicolas Sarkozy (LIONEL BONAVENTURE / POOL / AFP)

Après la tuerie de Toulouse, où quatre personnes, dont trois enfants, ont été tués devant une école juive, Nicolas Sarkozy a annoncé lundi soir un plan Vigipirate écarlate (le niveau le plus élevé), des gardes statiques devant les lieux de culte juifs et musulmans et des "moyens exceptionnels" pour l'enquête. Il suspend sa campagne électorale au moins jusqu'à mercredi.

Le chef de l'Etat a également confirmé que la même arme avait servi pour la fusillade de Toulouse et pour celle de Montauban : "Nous savons que c'est la même arme qui a tué des militaires, des enfants et un enseignant".

Les principales déclarations de Nicolas Sarkozy

"120 enquêteurs se trouvent à Toulouse. Le ministre de l'Intérieur demeurera sur place le temps qu'il conviendra", a déclaré le chef de l'Etat. "Des mesures de protection exceptionnelles seront prises. Le Plan Vigipirate sera activé au niveau Écarlate", en Midi-Pyrénée.

"Des moyens exceptionnels seront mobilisés pour arrêter ce criminel. C'est la République toute entière qui est mobilisée pour faire face à ce drame".

"En s'en prenant à des enfants et à un enseignant juifs, la motivation antisémite semble évidente. "Je tiendrai tous les jours les réunions nécessaires pour faire face à ces évènements."

"Je suspens ma participation à la campagne électorale au moins jusqu'à mercredi, date d'enterrement de nos soldats"

"Je recevrai demain les représentants de la communauté juive et musulmane ensemble. "J'irai tenir une minute de silence à la mémoire de ces 3 petits enfants qui ne demandaient qu'à vivre".