"Il pense être le dénominateur commun" : en attendant la formation d'un nouveau gouvernement, Xavier Bertrand peaufine sa stratégie
Certains cadres de la droite, réunis autour du président de la région Hauts-de-France, doivent se retrouver dans les jours à venir pour affiner leur stratégie afin de participer à un gouvernement et même prendre Matignon.
Gérer les "affaires courantes", mais jusqu'à quand ? Le gouvernement Attal est officiellement démissionnaire, mardi 16 juillet, mais reste en charge des "affaires courantes", probablement pour au moins "quelques semaines". "La responsabilité de la majorité sortante c’est de mettre une proposition sur la table en vue d’une coalition majoritaire ou d’un large pacte législatif", a ainsi déclaré Emmanuel Macron en Conseil des ministres, selon un participant à franceinfo.
Mais si le Nouveau Front populaire patine toujours pour se mettre d'accord sur un candidat à Matignon, les députés de la droite républicaine avancent sur leur projet de "pacte législatif", sans toutefois entrer dans un gouvernement, selon la volonté de Laurent Wauquiez, nouveau président du groupe La Droite républicaine à l'Assemblée. Mais il y a toujours des membres de la droite républicaine qui veulent aller plus loin : participer à un gouvernement et même prendre Matignon.
"Ne pas laisser la France Insoumise prendre la main sur le gouvernement"
Certains cadres de la droite, réunis autour de Xavier Bertrand, vont ainsi se retrouver dans les jours à venir pour affiner leur stratégie, bien décidés à passer "la seconde". Le président de la région Hauts-de-France prévoit ainsi une réunion avec des personnalités jugées "constructives", comme Jean-Francois Copé et l'UDI Hervé Morin. Essentiellement des élus de collectivités qui ne veulent "pas laisser la France Insoumise prendre la main sur le gouvernement !", dit un participant.
A en croire plusieurs élus locaux, Xavier Bertrand se verrait bien Premier ministre, "en tant que représentant de la droite sociale, il pense être le dénominateur commun avec des socialistes", explique un proche. Le président de la région Hauts-de-France a raconté à plusieurs interlocuteurs avoir eu des contacts avec des élus de gauche sensibles à sa démarche proche de l'union nationale.
Mais cette initiative, pour l'instant discrète, ne fait pas l'unanimité dans la droite républicaine : Laurent Wauquiez et la plupart des députés répètent qu'il est hors de question d'entrer dans un gouvernement de coalition. Et un pilier de la droite de commenter : "Wauquiez et Bertrand se détestent tellement que je n'imagine pas le premier laisser le second prendre Matignon".
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