Chikungunya : deux nouveaux cas autochtones découverts en Corrèze
Le chikungunya gagne du terrain en métropole. Plusieurs centaines de cas de ce virus tropical ont été recensés, notamment dans les régions du Grand-Est, de la Bourgogne-Franche-Comté et de la Nouvelle-Aquitaine, où, vendredi 12 septembre, deux nouveaux cas ont été détectés à Brive-la-Gaillarde (Corrèze).
Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.
Le moustique tigre poursuit sa progression avec deux premiers cas autochtones de chikungunya à Brive (Corrèze), dans un département jusque-là épargné. Mauvaise surprise pour les habitants. "C'est quand même surprenant, même si on entend effectivement dans les médias qu'a priori il y a des cas de plus en plus fréquents en France. Avec le réchauffement et la migration des moustiques, ils viennent ici aussi", déplore une habitante.
Les patients n'ont pas voyagé en zone contaminée, ils ont été infectés localement, ce qui inquiète les autorités. "Aujourd'hui, si nous avons des cas autochtones, c'est que le virus circule parmi la population de moustiques", affirme Mathilde Rasselet, directrice adjointe de l’ARS Corrèze.
Une contamination qui gagne du terrain
Cet été, dans l'Hexagone, une explosion du virus a eu lieu. Le Sud concentre le plus grand nombre de foyers, mais il s'étend aujourd'hui lentement vers le Nord et l'Est de la France. Sept cas ont été découverts à Dijon (Côte-d’Or), deux dans le Bas-Rhin. Antibes (Alpes-Maritimes) est la ville la plus touchée. Dans un quartier, le virus a fait le tour de la résidence. "Je pense que dans chaque maison, quelqu'un a eu le chikungunya. Certains, c'est officiel, ils ont eu les résultats, ils ont été testés. Mais pour d'autres, on sait qu'ils ont eu tous les symptômes", indique un riverain. "Pendant deux jours, j'ai été comme une loque, fatigué au possible, avec des douleurs dans les mains et un peu aux chevilles", rapporte un autre.
Malgré plusieurs opérations de démoustication, la chaleur de l'été a fait exploser les cas et ça continue. D'après les spécialistes, les contaminations pourraient se poursuivre. "Une multiplication presque exponentielle. Vous savez, quand vous commencez à avoir les symptômes, vous pouvez avoir le virus dans votre sang pendant sept jours. Cela va permettre une transmission", explique le Dr Imad Kansau, infectiologue à l’hôpital Antoine-Béclère AP-HP de Clamart (Hauts-de-Seine). Pour éviter la contamination, des conseils simples : dans les jardins, retirez les eaux stagnantes, utilisez des répulsifs anti-moustiques et portez des manches longues.
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