Incendie en Charente : 230 hectares de végétation sont partis en fumée dans le massif de la Double

Publié le 12/08/2025 14:10 Mis à jour le 12/08/2025 17:18

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France 2 - R. Moquillon, M. -P. Cassignard, N. Titonel - Édité par l'agence 6Médias

France Télévisions

Les pompiers combattent contre les flammes en Charente, placée en vigilance rouge canicule lundi 11 août. Le feu, dégageant un impressionnant nuage de fumée, avait pris en fin d'après-midi. Des habitations ont dû être évacuées. L'incendie est désormais maîtrisé.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.

Les braises sont encore fumantes dans le massif de la Double en Charente, alors que 200 pompiers étaient toujours engagés, mardi 12 août au matin, pour faire barrage aux dernières flammes avec un arrosage et brûlage préventif. Ils terminent ainsi le travail d'une nuit d'un combat acharné. 230 hectares sont partis en fumée en moins de 12 heures.

Sur les communes de Saint-Vallier et Brossac, 84 engins et 328 sapeurs-pompiers de 11 départements ont lutté sans relâche contre les flammes sur un terrain escarpé et souvent difficile d'accès pour les soldats du feu.

Des habitants évacués

L'incendie s'est déclaré dès 16 heures lundi 11 août, et a surpris toute une population. 44 personnes ont été évacuées par précaution. "C'était vraiment tout petit au début. Et puis, c'est devenu de plus en plus gros. Quand ça arrive vraiment, c'est vraiment compliqué. Après, on se soutient comme on peut", livre Marine Bal, fille d'un habitant de Brossac, où une dizaine d'entre eux a été accueillie en urgence dans la soirée.

Mardi matin, les nouvelles étaient rassurantes. À 5 heures, le feu était fixé et maîtrisé. Mais pour certains, le traumatisme est bien présent. "C'est stressant, c'est impensable de voir ça", confie un couple de retraités. La lutte se poursuit pour les pompiers. Il faut à tout prix éviter des reprises avant 15 heures et l'arrivée de nouvelles températures caniculaires. La ligne à grande vitesse entre Paris et Bordeaux reste interrompue par précaution. 700 personnes sont également toujours privées d'électricité.