"Je ne veux pas que ça devienne des petits gosses de riches", confie Ramzy Bedia à propos de ses enfants

Publié le 13/09/2025 15:42 Mis à jour le 13/09/2025 15:43

Temps de lecture : 2min - vidéo : 2min

France 2 - S. Déjars, A.-M. Revol, A. Jacquet, M. Rénier, J. Martin, N. Jauson. Édité par l'agence 6Medias

France Télévisions

Samedi 13 septembre, Ramzy Bedia, comédien et humoriste, ouvre le bal de l’interview du tac au tac dans le journal de 13 h. Il sera à l'affiche mercredi 17 septembre du film "Les Tourmentés".

Ce texte correspond à une partie de la retranscription de l'interview ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.

Ramzy Bedia, comédien et humoriste : Trois adjectifs pour décrire Les Tourmentés. Je dirais : haletant, profond et tourmenté. On voit les tourments qu'il y a dans la tête de trois personnages qui se préparent à une chasse à l'homme dans la forêt.

Ce film, c'est pour prouver à vos enfants que vous savez être méchant ? Ils le savent, mais ils n'ont pas besoin du film. Là, on rigole, c'est super, mais ils ont un peu peur de moi. Je ne veux pas que ça devienne des petits gosses de riches.

On se dit quoi en sortant de la séance ? Ce Ramzy, quand même.

Qui vous fait autant rire qu'Éric Judor ? Jonathan Cohen. Tout de suite.

Quel personnage historique ou de fiction pour un dîner en tête-à-tête ? J'adorerais manger avec Charles Bukowski, un écrivain américain. Et un personnage fictif, Jésus. On l'enlève, celle-là.

Réussir sa vie, c'est avoir une Rolex au poignet. Non. J'en ai eu des Rolex au poignet, mais j'ai plus découvert qui j'étais vraiment une fois que j'ai enlevé la Rolex.

Ça fait quoi de passer du RSA à l'ISF ? Qu'est-ce que vous avez comme problème avec mon argent ? La carrière d'un comédien, c'est comme ça. J'ai dû le payer une fois ou deux, mais les impôts, en fait, c'est bien. C'est trop, mais bien. Mais trop. Mais bien...

Le job que vous n'auriez jamais pu faire. Il y en a tellement.

Sept sœurs, ça donne un macho ou une féministe ? Eh bien, figurez-vous que c'est une sorte de macho-féministe. Obligé d'être macho, sinon, tu te fais bouffer. C'est un machisme défensif.

Si le paradis existe, qu'aimeriez-vous entendre en arrivant ? Qu’ils disent : "pardon, on s'est trompés, redescend."

C'est quoi l'ennui pour vous ? Quand je suis seul, je m'ennuie.