Mort d'Agathe Hilairet : qui est le suspect mis en examen ?

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Article rédigé par France 2 - L. Nahon, X. Meric, M. Radovic, R. Burot, M. Weil. Édité par l'agence 6Medias
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Le corps d’Agathe Hilairet avait été retrouvé quelques semaines après sa disparition à Vivonne, dans la Vienne, le 10 avril dernier. Un homme de 59 ans a été mis en examen et placé en détention provisoire. Il a reconnu avoir porté deux coups à la jeune femme, ayant entraîné sa mort.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder dans son intégralité.

Samedi 13 septembre au matin sur le marché de Vivonne (Vienne), l'inquiétude des habitants est palpable. Ils ont appris avec effroi que le meurtrier d’Agathe Hilairet habitait leur commune. "Lorsqu'on a des enfants, vous savez, ça fait très, très peur. C'est angoissant", partage une femme. Son profil de violeur multirécidiviste condamné deux fois à 12 et 30 ans de prison interpelle.

Sur la porte de l'immeuble où il habitait, une affiche a été placardée. Un message menaçant que le propriétaire de l'immeuble s'est empressé de retirer. Les voisins du meurtrier présumé n'avaient pas noué de liens avec lui. Ils expriment leur surprise. "Quand j'ai appris ça, c'est sûr que ça fait un peu de choc", confie l’un d’entre eux. "On se dit, on relâche des gens comme ça encore dans la nature. Il est où le suivi ?", s’interroge une autre.

Une surveillance judiciaire

Le suivi, pourtant, avait été décidé par trois juges. Une surveillance judiciaire stricte, où son lieu de résidence devait être déterminé. Il avait obligation de se soigner, interdiction pour lui d'entrer en contact avec ses victimes ou de détenir une arme. Un agent de probation et d'insertion l'accompagnait. "Il y a des personnes qui vont être suivies tous les 15 jours, d’autres tous les mois. Il y a des suivis qui, au bout d'un an, deux ans, trois ans, peuvent s'alléger un peu. L'idée, c'est de s'adapter à la dangerosité, à l'évaluation du risque qui va être faite", explique Céline Bertetto, présidente de l’Association nationale des juges d’application des peines. Un suivi médical et judiciaire qui n'aurait donc pas évité la récidive.

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