Vacances : forte augmentation des cas de noyades en cet été 2025

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Article rédigé par France 2 - C. Vérove, A. Crouts, P. Vaireaux, M. Le Rue - Édité par l'agence 6médias
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C'est un été meurtrier en termes de noyades depuis le début de la saison. Déjà 193 morts, soit 45% de plus qu'en 2024 à la même période.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.


En vacances, mais en grande vigilance. "Les vagues sont très fortes, donc j'ai peur que ça l'emporte. Ça va vite, et ça me fait très peur. C'est pour ça que je reste toujours près de lui, c'est important, au moins je suis sûr qu'il n'y a pas de problème", livre un père de famille sur la plage de Marseille, alors qu'il ne quitte pas son fils des yeux. "On est sur la plage, je ne lis pas, je regarde ma petite fille tout le temps. Je suis assise et je la regarde avec ses copains parce que toute la troupe va arriver", confie une autre vacancière.

En plein été, il y a du monde dès le début de la journée. Six sauveteurs observent la mer, attentifs aux moindres signes d'un début de noyade. "Les personnes qui vacillent un peu, qui ont peut-être un début de malaise, qui ont du mal à se déplacer. On va faire attention aux personnes qui vont nager loin aussi, parce qu'on n'est pas à l'abri d'une crampe, d'un malaise", explique Lola Barbier, maître-nageuse sauveteuse.

Un été noir pour la baignade

Vigilance nécessaire pour un été noir dans les eaux françaises. Depuis début juin, 193 personnes sont mortes noyées, en hausse de 45 % par rapport à l'année 2024. Le week-end du 26 juillet, au Grau-du-Roi (Gard), un homme de 70 ans en arrêt cardiaque s'est fait emporter par la mer. La semaine précédente, c'est dans un lac qu'une enfant de 11 ans voulait s'amuser, alors qu'elle ne savait pas nager. Avec des étés plus chauds et qui s'étirent, de nombreux Français cherchent la fraîcheur, à tout prix, y compris dans des zones non surveillées.

Alors pour la première fois en Europe, dans les Landes, des sauveteurs seront désormais présents tout au long de l'année, et plus seulement l'été. "J'habite ici à l'année donc, en ayant grandi dans la région, c'est sûr que j'ai vu une augmentation du tourisme, forcément pendant l'été, et puis ça s'est élargi sur le hors saison, et on a de plus en plus de monde", remarque Victor Ochin, maître-nageur sauveteur. 24 sauveteurs seront recrutés cet automne pour veiller sur les 106 kilomètres de plage du département.

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