1er-Mai : des commerces ouvrent malgré la fête du Travail
12 millions de Français et de touristes privés de pain, selon l'annonce de la confédération des boulangers pâtissiers, jeudi 1ᵉʳ mai. Des types de commerce qui ne sont pas autorisés à faire travailler des salariés le jour de la fête du Travail. Les boulangeries sont-elles vraiment restées portes closes ?
Lever le rideau coûte que coûte. En 25 ans, Grégory Piraux, artisan boulanger à Épernay (Marne), n'a jamais fermé un 1ᵉʳ-Mai. Ses clients n'auraient pas compris, pourtant c'est interdit. “La fête du Travail, ça devrait se fêter en travaillant”, lance une cliente. Le 1er-Mai, la loi n'autorise que les patrons à travailler mais sans leurs salariés, contrairement aux hôtels, cafés, restaurants. Mais difficile de répondre seul à une demande souvent écrasante. Impossible aussi de se passer d'une demi-journée très rentable : 3 000 euros de chiffre d'affaires.
750 euros d'amende pour chaque salarié présent
C'est également plus d'argent pour les salariés payés double le 1ᵉʳ-Mai. Léa, vendeuse de 19 ans, ne voulait pas passer à côté : “Il faut payer le loyer et les factures qui vont suivre.” En cas de contrôle, le patron sera sanctionné car son activité n'est pas considérée comme essentielle : 750 euros d'amende pour chaque salarié présent.
Retrouvez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus
Parmi nos sources :
- Interview de Dominique Anract, président de la Confédération nationale de la boulangerie-pâtisserie sur Europe 1, 1er mai 2025
- Chiffre de la filière intercéréales
Liste non exhaustive
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