Affaire Gérard Miller : la garde à vue du psychanalyste accusé de viols et d'agressions sexuelles prolongée
Le psychanalyste Gérard Miller est encore en garde à vue, mercredi 1er octobre. Il est entendu à la Brigade des mineurs dans le cadre d'une enquête pour viols et agressions sexuelles.
Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder dans son intégralité.
Gérard Miller reste sous le feu des questions des enquêteurs. Ils l'interrogent depuis mardi 30 septembre dans les locaux de la police judiciaire de Paris. Le célèbre psychanalyste a-t-il agressé sexuellement plusieurs jeunes femmes ? Les a-t-il violées ? Contre lui, des témoignages accablants, des victimes présumées qui livrent des récits de violence ; certaines se sont déjà confiées à France Télévisions. Trois femmes, trois récits et un même accusé : Gérard Miller.
Une vingtaine de plaintes
Le psychanalyste perce dans les années 90 dans la bande de Laurent Ruquier. Chroniqueur, mais aussi producteur ou acteur, il occupe l'espace médiatique. Et c'est justement sur un plateau télévisé qu'il aurait repéré Mathilde, 19 ans à l'époque, avant de l'inviter chez lui. "Il a commencé par me caresser la main, les bras, et puis après, le ventre et la main sous le pull et jusqu'à la poitrine. Et là, c'est vraiment la sensation d'un piège qui se referme sur moi. Je suis comme un buffet froid, donc il se sert", témoigne Mathilde, victime présumée.
Mathilde a porté plainte comme une vingtaine d'autres femmes. Beaucoup dénoncent des violences sexuelles lors de séances d'hypnose pratiquées par Gérard Miller. Les équipes de France Télévisions ont pu joindre l'une d'entre elles. Cette garde à vue est pour elle un soulagement. Elle dit attendre les mots, les explications du psychanalyste qui, de son côté, a toujours nié les faits. "J'ai d'emblée précisé m'être toujours assuré du consentement des femmes que j'ai pu fréquenter et récuser de la façon la plus catégorique qui soit toute agression sexuelle et à plus forte raison tout viol", écrit le psychanalyste en février 2024 sur X (anciennement Twitter).
La garde à vue de Gérard Miller a été prolongée. Il saura jeudi 2 septembre s'il est ou non mis en examen.
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