Attaque devant une synagogue à Manchester : deux personnes sont mortes et quatre autres grièvement blessées

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
Article rédigé par France 2 - A. Bouleis, @RevelateursFTV, P. Aubert. Édité par l'agence 6Medias
France Télévisions

Jeudi 2 octobre, au Royaume-Uni, une attaque au couteau a eu lieu devant une synagogue en pleine fête juive de Kippour. Deux personnes sont mortes et quatre autres ont été grièvement blessées. Le suspect a été abattu par la police.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.

La police vient de tirer. L'assaillant est au sol, mais bouge encore devant une synagogue de Manchester (Royaume-Uni). La police s'adresse aux fidèles et aux passants. Quelques instants plus tôt, jeudi 2 octobre, une voiture a heurté des piétons. Au sol, une victime est inerte, ensanglantée. L'assaillant a tué deux personnes et en a blessé quatre autres. Il est armé d'un couteau, selon des témoins. Le suspect commence à se relever. Un policier tire une nouvelle fois. "L'assaillant a été abattu par la police. Nous pensons connaître son identité, mais pour des raisons de sécurité sur place, nous ne sommes pas en mesure de la confirmer à ce stade. Nous considérons cet événement comme une attaque terroriste", indique Laurence Taylor, chef de l’unité antiterroriste de Scotland Yard.

Une communauté sous le choc

Sur une photo, celui qui semble être l'assaillant apparaît avec des objets volumineux autour de la taille. Il n'est pas parvenu à entrer dans la synagogue où se trouvaient de nombreux fidèles. En cette fête de Yom Kippour, jour le plus saint de l'année pour les juifs, cette attaque meurtrière bouleverse toute la communauté.

La police a effectué deux arrestations dans le cadre de l'enquête. Le Premier ministre britannique, rentré en urgence d'un sommet au Danemark, annonce renforcer immédiatement la sécurité autour des écoles et lieux de culte juifs.

Commentaires

Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.