Fermeture de l'usine Michelin : à Cholet, les craintes des sous-traitants

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Article rédigé par France 2 - T. Paga, N. Dalaudier, S. Ruaux
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L’annonce de la fermeture de deux usines Michelin, à Vannes (Morbihan) et à Cholet (Maine-et-Loire), suscite beaucoup d’inquiétudes chez les 1 254 salariés qui vont perdre leur emploi mais également chez les sous-traitants du fabricant de pneumatique.

L’usine choletaise existait depuis 1970. Alors, lors de l’annonce de sa fermeture, la colère des salariés prédomine et s’illustre par la fumée de pneus brûlés visible aux environs de l’équipementier automobile. C’est un choc économique pour toute la ville, et pas seulement pour les 1 254 salariés qui vont perdre leur travail. Pour le bar-épicierie qui se remplit aux heures de sortie d’usine, les habitudes des gérants vont être chamboulées, et le chiffre d’affaires pourrait diminuer.

Toute une économie locale impactée

L’équipementier fait travailler des dizaines d’entreprises locales pour le transport des marchandises, la restauration, l’entretien des machines. Pour un sous-traitant qui s’occupe de la dépollution des machines, la fermeture de l’usine Michelin de Cholet va contraindre sa PME à voir 20% de son activité supprimée. "On s’adaptera, on fera comme on peut" se veut, optimiste, l'un de ses salariés, plongé malgré tout dans l’inconnu. Tous ici gardent espoir qu’une nouvelle entreprise s’installe à la place de Michelin, et que d’autres emplois soient créés. Dans le département, le chômage s’élève à 6,3%, un point de moins que la moyenne nationale.

Regardez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus.

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