Péages "en flux libre" : n'oubliez pas de payer ou la facture sera salée
De plus en plus de péages traditionnels avec barrières disparaissent au profit de portiques qui scannent les plaques d'immatriculation. Un système destiné à fluidifier le trafic, mais qui peut piéger les automobilistes mal informés : sans paiement sous 72 heures, l’amende tombe.
Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.
Plus de barrières de péage, plus de caisses automatiques sur l'autoroute des vacances entre Paris et la Normandie. Elles ont laissé place à un simple portique qui scanne votre plaque d'immatriculation. Mais attention : pas de barrières ne veut pas dire qu'il ne faut pas payer, ce que tous les usagers ne savent pas encore. "Je pense qu'on va payer en espèces ou en cartes bleues, comme à chaque fois", supposent des vacanciers sans savoir que c'est impossible. "Et on va payer comment ?", rétorquent-ils.
Plusieurs options s'offrent à vous. Si vous n'avez pas de badge de télépéage, votre plaque d'immatriculation détectée par la caméra est envoyée en quelques secondes dans un serveur. Vous avez alors 72 heures pour payer en vous connectant sur Internet à la société qui gère l'autoroute, ou en vous rendant chez un buraliste qui va accomplir le travail pour vous. "Ça permet à une certaine clientèle qui ne va pas sur Internet ou qui ne veut pas y aller, ou qui redoute de mettre ses codes, d'avoir une personne en face d'elle, explique Jean-François Vigouroux, président des buralistes des Yvelines. Il y a un climat de confiance qui se crée."
Attention aux PV majorés
Et si vous ne payez pas dans les temps, voilà ce que vous risquez : un PV comme majoré. Des automobilistes mal informés se sont fait piéger. En plus du péage, il leur a été réclamé 10 euros de plus par portique franchi. Ces péages, dits en flux libre, existent déjà à l'étranger. Ils devraient se généraliser en France dans les prochaines années. Leur but premier est de fluidifier le trafic, notamment les jours de forte affluence.
"Chaque barrière de péage crée des ralentissements, crée de la congestion. Donc là, c'est autant de temps qu'on gagne, argumente Vincent Fanquet, directeur de l'exploitation du groupe SANEF. On estime que les jours de fort trafic, c'est 30 minutes qu'on peut gagner sur un trajet." Actuellement, le dispositif ne concerne que 300 kilomètres d'autoroute sur le territoire.
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