Airbags défectueux : “La responsabilité première, c'est celle du constructeur”, déplore un avocat de victimes

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 6min
Article rédigé par franceinfo - Edité par l'agence 6médias
France Télévisions

Me Christophe Lèguevaques, avocat de victimes d'airbags défectueux et créateur du site Myleo.legal, était l’invité de franceinfo mercredi 18 juin.

Alors que les airbags Takata viennent de faire une nouvelle victime la semaine dernière dans le centre de Reims, de nombreux véhicules encore équipés de ce dispositif sont en circulation. Les constructeurs sont donc passés d'une campagne de rappel à une campagne d'immobilisation. "Enfin et bis repetita. L'année dernière, il y avait déjà eu une campagne Stop drive pour tous les véhicules situés dans le sud de la France", rappelle Me Christophe Lèguevaques, avocat de victimes d'airbags défectueux et créateur du site Myleo.legal, qui assure que les constructeurs n'ont tiré "aucun enseignement de cet événement".

"Des millions de vies en danger"

"Ce qui est troublant, c'est que la différence de prix entre les airbags dangereux et non dangereux, elle est de quelques euros [...] Pour quelques euros de bénéfice, on va mettre en danger la vie de millions de personnes. C'est insupportable. La responsabilité première, c'est celle du constructeur", a fustigé l’avocat.

Retrouvez l'intégralité de l'interview dans la vidéo ci-dessus

Commentaires

Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.