Démocratie : "Les Français font davantage confiance à leur maire (69 %) qu'au président (23 %)", analyse un directeur d'études

Publié le 03/07/2025 13:44

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franceinfo - Édité par l'agence 6Medias

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Une nouvelle étude Ipsos démontre la popularité des maires en France. AÀ moins d'un an des Mmunicipales, ils sont 58 % à vouloir que leur maire se représente et soit réélu. Invité du "11/13" de franceinfo, jeudi 3 juillet, Pierre Latrille, directeur d'études pour Ipsos, explique la popularité de l'édile.

Une confiance réitérée. Les maires jouissent d'une forte popularité, selon la nouvelle enquête de l'Observatoire de la démocratie de proximité AMF-Cevipof, publiée mercredi 2 juillet. À l'approche des élections municipales de 2026, 58 % des personnes interrogées ont affirmé vouloir que leur maire se représente et soit réélu. Selon Pierre Latrille, chef de groupe au sein du département Opinion de l’institut de sondage Ipsos, "69 % des personnes font confiance en leur maire, on est seulement à 23 % pour le président de la République et à 22 % pour le Premier ministre. Beaucoup aimeraient des taux de confiance aussi élevés."

L’étude révèle que le maire est vu comme un "bâtisseur" (71 % des personnes déclarent que leur maire a déjà conduit des réalisations importantes pour la commune depuis 2020) et comme un "visionnaire" (71 % estiment que leur maire a des projets pour l’avenir), peut-on lire dans l’enquête.

Des violences pourtant de plus en plus fortes envers les maires

Les maires sont les premières victimes de violences, deux années consécutives, parmi tous les élus. Selon les données du gouvernement, 63 % des agressions envers des élus ont été à destination des maires. "Ça décourage certaines personnes à se représenter", explique Pierre Latrille. L'année prochaine, de nombreux maires ne vont pas rempiler. "Il y a une crise des vocations, face à l'ampleur de la tâche, aux difficultés financières. Les Français attendent de l’honnêteté, de la transparence (...) qu’il respecte ses promesses. Il y a beaucoup d’attentes."

Retrouvez l’intégralité de l'interview dans la vidéo ci-dessus