Condamnation de Nicolas Sarkozy : Emmanuel Macron soutient la justice

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Article rédigé par franceinfo - Édité par l'agence 6Médias
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Les critiques contre la justice se multiplient depuis la condamnation de Nicolas Sarkozy. Des critiques, mais aussi des menaces contre les magistrats, jugées inadmissibles par Emmanuel Macron

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.

Les attaques qui ont fait réagir jusqu'au sommet de l'État. Alors que deux enquêtes sont ouvertes après des menaces contre la présidente du tribunal qui a condamné Nicolas Sarkozy il y a trois jours, Emmanuel Macron a assuré la justice de son soutien : "Les attaques et menaces de mort contre plusieurs magistrats sont inadmissibles. C'est pourquoi j'ai demandé au ministre de la Justice et au ministre de l'Intérieur que leurs auteurs soient identifiés pour être très rapidement poursuivis."

Quelques heures plus tôt, le Conseil supérieur de la magistrature, garant de l'indépendance des magistrats, soulignait la dangerosité de ces menaces : "Le Conseil exprime sa vive préoccupation quant à la généralisation de telles attaques qui fragilisent grandement les fondements de notre démocratie."

La justice soutenue par plusieurs figures politiques

Au-delà des menaces, Dominique de Villepin a lui condamné certaines critiques envers la justice, sans pour autant s'exprimer sur le fond de l'affaire : "Que l'on s'interroge sur la décision, c'est une chose, que l'on remette en cause l'indépendance de la justice, que l'on critique la justice en tant qu'autorité judiciaire, cela me paraît, dans notre pays, inacceptable. Je pense que tous les reproches qui sont adressés aujourd'hui à la justice, à savoir un gouvernement des juges. Tout ceci est dangereux pour notre démocratie."

Pour la rentrée du MoDem, l'ancien Premier ministre, François Bayrou, a lui aussi apporté son soutien à la justice tout en critiquant l'exécution provisoire de la peine de Nicolas Sarkozy : "Si l'on adopte la généralisation du principe de l'exécution provisoire, cela veut dire qu'il n'y a plus d'appel possible. Il y a un appel théorique, mais il n'y a pas d'appel réel."

Une critique qu'ont partagée ces derniers jours des cadres du Rassemblement national et Marine Le Pen, qui est également sous le coup d'une exécution provisoire.

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