Élections municipales : le scrutin réformé à Paris, Lyon et Marseille
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À moins de 9 mois des élections municipales, le Parlement a adopté définitivement la réforme du scrutin municipal à Paris, Lyon et Marseille. Quelle va être la nouvelle donne dans ces grandes villes ?
Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.
C'est une réforme électorale qui s'appliquera dès les élections municipales de mars 2026 à Paris, Lyon et Marseille. Ces trois villes bénéficiaient depuis 1982 d'un mode de scrutin spécifique. Désormais, elles seront alignées sur toutes les communes de France. Concrètement, l'électeur devra voter une première fois pour élire son conseiller d'arrondissement ou de secteur, et une deuxième fois pour élire ceux du conseil municipal. Une manière de choisir plus directement son maire dans les grandes villes, selon Jean Hingray, sénateur du Socle commun : "Je trouve ça normal que, dans nos plus grandes villes françaises, dont la capitale, les citoyens puissent s'exprimer directement pour une personnalité et non pas seulement pour des listes et des arrangements politiques entre plusieurs tours, avec différentes choses que l'on peut voir au détour de certains couloirs de mairie".
Une opportunité pour Rachida Dati ?
Mais les maires actuels y sont fermement opposés. Pour Anne Hidalgo, "ce coup politique de très bas niveau porte atteinte aux mairies d'arrondissement, abîme la démocratie". À Lyon, où il faudra aussi voter pour la métropole, il y aura même trois urnes. Le maire, Grégory Doucet, s'inquiète : "Le gouvernement choisit de forcer, sans consensus, une réforme du mode de scrutin brouillonne et clivante."
Un tripatouillage électoral. Voilà comment plusieurs élus qualifient cette réforme, destinée, selon eux, à influer sur le cours des élections municipales à Paris : "Cette loi a été construite, installée, votée sur commande de Mme Dati, avec le soutien du Premier ministre. Donc oui, c'est une loi opportuniste au service de Mme Dati", estime Yannick Jadot, sénateur écologiste de Paris. De son côté, la droite sénatoriale a déjà promis de saisir le Conseil constitutionnel pour empêcher la promulgation de ce texte.
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