En Syrie, Israël met ses menaces à exécution

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Article rédigé par franceinfo - B. Mousset, F. Labigne
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Pourquoi Israël s’en prend à la Syrie, au point de cibler le palais présidentiel ? La présidence syrienne a qualifié de dangereuse escalade la frappe israélienne menée à l’aube près du palais de Damas. Israël avait alors mis sa menace à exécution après que le chef de la minorité druze, protégé par le pouvoir israélien, a accusé le nouveau président syrien de génocide.

À l’aube, vendredi 2 mai, Israël a effectué une frappe près du palais de la présidence syrienne, un avertissement adressé aux nouvelles autorités du pays. Il a provoqué la colère à Damas, la capitale, avec un rassemblement pour dénoncer une attaque ennemie injustifiée. "Nous condamnons ce bombardement qui visait notre chef et qui représente notre peuple. Israël veut diviser la Syrie", présente un des manifestants. Depuis la chute de Bachar al-Assad il y a cinq mois, la Syrie est dirigée par un ancien chef djihadiste. Ces derniers jours, de nouvelles violences interconfessionnelles ont eu lieu dans le sud du pays. Les forces de sécurité syriennes ont affronté des combattants druzes appartenant à une minorité chiite.

Une guerre civile redoutée en Syrie

Pour défendre cette minorité, Israël a lancé plusieurs attaques contre la Syrie. "Le Moyen-Orient est une région difficile pour les minorités. Je demande à la communauté internationale de jouer son rôle", a déclaré Gideon Saar, le ministre israélien des Affaires étrangères. Aujourd’hui en Syrie, après les décennies de la dictature Assad, une guerre civile est redoutée.

Regardez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus.

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