Incendies : la désolation à l'Estaque

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Article rédigé par franceinfo - T. Souman, B. Brignand, A. Lépinay, R. Chapelard, N. Thévenot - Édité par l'agence 6medias
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Dans le quartier de l'Estaque, parmi les plus touchés, des maisons ont été détruites. Les habitants ont découvert des scènes de désolation.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.

C'était une villa familiale sur deux étages avec piscine, désormais réduite en cendres. Hier, en moins de 30 minutes, elle a été ravagée par l'incendie de Marseille. Khalil Mebarki, 17 ans, était présent lorsque les flammes ont commencé à dévorer sa maison. Sa famille et lui ont juste eu le temps de s'échapper du brasier. "C'est la maison d'une vie, puisque c'est mon grand-père qui l'a construite il y a 40 ans. C'est désolant. Je pense qu’il y a une partie de moi qui a envie un peu de s'effondrer. Le plus important, c'était nous, essayer de sauver un peu ce qu'on pouvait protéger", a-t-il raconté.

À l'extrémité nord de Marseille, le quartier des Abandonnés n'a jamais aussi bien porté son nom. Difficile d'accès en lisière du massif, le feu l'a traversé avec une violence inouïe, détruisant des véhicules et une dizaine d'habitations. Au lendemain du sinistre, la route reste fermée aux véhicules. Un couple remonte à pied pour récupérer quelques affaires et constater les dégâts : "La baie vitrée a explosé" ; "On voyait des flammes qui se détachaient du feu et qui allaient faire d'autres foyers ailleurs. C'était l'apocalypse. On a au moins pour six mois de travaux, l'électricité, tout le second œuvre. Ce qui m'intéresse, c'est trouver des solutions de repli assez vite." Ils seront hébergés chez une amie pour les prochaines semaines.

68 habitations touchées

Un peu plus bas, le quartier de la Pelouque porte aussi les stigmates du feu. Accompagnée par les marins-pompiers, une femme dévastée découvre ce qu'il reste de son logement. Un retour terrible. D'autres habitants ont eu plus de chance, mais chez eux, la voiture et la dépendance ont brûlé. "On est quand même chanceux. On est passé au travers des flammes et ça reste que du matériel."

À Marseille et aux Pennes-Mirabeau, au moins 68 habitations ont été touchées par cet incendie. 400 personnes ont dû quitter leur domicile.

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