Occitanie : deux hommes roulent à près de 300 km/h et publient les vidéos sur leurs réseaux sociaux, ils sont retrouvés et condamnés

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Article rédigé par franceinfo - M-C. Delouvrié, D. Breysse, F. Reboui, @RevelateursFTV, B. Six - Édité par l'agence 6Medias
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Sur les réseaux sociaux, des hommes ont publié des vidéos où ils roulent à moto à près de 300 km/h sur le périphérique toulousain. Après trois mois d'enquête, ils ont été condamnés.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.

Un motard qui slalome à la vitesse d'un TGV sur le périphérique toulousain. L'homme se filme en atteignant même, en ligne droite, 279 km/h. En narguant les radars qui le flashent, il publie ses infractions sur les réseaux sociaux, aux côtés d'un autre motard, ici en pleine journée, toujours sur la rocade, qui cache son compteur par une mosaïque.

Après trois mois d'enquête, les gendarmes de Toulouse ont réussi à identifier les deux hommes et à retrouver l'image d'origine. Condamnés avant-hier à six mois de prison avec sursis et six mois de suspension de permis avec confiscation de leurs engins, les deux motards voulaient attirer des abonnés sur leur compte personnel. Leur profil étonne : ingénieurs et mécaniciens en CDI sans casier judiciaire, âgés de 24 et 31 ans.

"Habituellement, on est plus sur des jeunes de cité qui vont nous faire des rodéos sauvages et qui se filment pour faire de la promotion. Mais là, à ce niveau, nous, sur Toulouse, on n'avait pas encore vu de telles images", a expliqué un expert.

Une augmentation du nombre de morts en Occitanie

Même si ces vitesses restent exceptionnelles, le phénomène prend de l'ampleur sur les réseaux sociaux. À Paris récemment, un automobiliste s'est filmé à plus de 90 km/h en centre-ville. Des comportements qui inquiètent les autres usagers de la route sans forcément les surprendre.

"On n'est pas étonné parce qu'on voit des fois les voitures qui passent là, même dans les rues, à 100 à 150 km/h. Il y a des écoles à côté. Les gosses peuvent traverser n'importe comment", a affirmé une automobiliste.

Un autre a ajouté : "Il vaut mieux qu'ils aillent sur un circuit. Ça serait mieux pour tout le monde. Et pour eux et pour les autres".

Face à ce phénomène de vitesse extrême, les pouvoirs publics s'inquiètent d'une perte totale de conscience des risques, qui se traduit déjà en Occitanie par une augmentation du nombre de morts, parmi eux des motards.

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