Prisonniers palestiniens : quand leur libération divise

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Article rédigé par franceinfo - A. Miguet, C. Theophilos, C. Duval, M. Benoliel
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Le profil des prisonniers palestiniens libérés interrogent de plus en plus la société israélienne. Parmi eux, on retrouve notamment des prisonniers de haut rang.

Il y a 22 ans à Haïfa, Oran Almog a survécu à un attentat suicide, l'un des plus meurtriers en Israël. "Je préfère garder le souvenir de ma famille assassinée quand ils étaient vivants et non comme des personnes qui ont des noms inscrits sur un mur", explique-t-il. 21 noms de victimes sont inscrits sur ces stèles, dont le père d’Oran Almog, mais aussi son frère, ses grands-parents et son cousin. Lui avait 10 ans, il est brûlé au visage et devient aveugle.

Les Israéliens majoritairement en faveur de l’accord

Le 4 octobre 2003, une femme kamikaze déclenche sa ceinture d'explosifs dans un restaurant bondé. Ce souvenir a été ravivé le 30 janvier dernier par la libération d’otages israéliens contre des prisonniers palestiniens. Parmi eux, le commanditaire de l’attentat, Sami Jaradat. "Qu’il finisse sa vie en prison ne ramènera jamais ma famille assassinée, mais sa libération permet de ramener des otages en vie, et c’est le plus important", souligne Oran. Le spectre d'attentats n’est jamais loin, mais aujourd'hui une majorité d’Israéliens est en faveur de l'accord de trêve.

Retrouvez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus.

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