Tour de France : de De Gaulle à Macron, les présidents de la République toujours présents sur la Grande Boucle
Emmanuel Macron était présent, jeudi 17 juillet, sur la 12e étape du Tour de France. La totalité de ses prédécesseurs, hormis Georges Pompidou, ont fait étape sur la Grande Boucle.
Une poignée de main et les louanges du président de la République aux vainqueurs de l'étape Tadej Pogacar, jeudi 17 juillet. Une tradition introduite en 1960, le peloton doit passer à Colombey les deux Églises (Haute-Marne), là où se trouve la résidence personnelle du général de Gaulle. À la surprise générale, il est présent sur le bord de la route, au milieu de la foule. À leur arrivée, les coureurs s'arrêtent même pour le saluer. Une pause inédite dans l'histoire de la Grande Boucle. Depuis, à part Georges Pompidou, ses successeurs n'ont jamais dérogé à la tradition.
En 1975, le Tour s'achève pour la première fois sur les Champs-Élysées. Valéry Giscard d'Estaing, qui vient d'être élu un an plus tôt, ne manque pas l'événement et remet même, en main propre, le maillot jaune au Français Bernard Thévenet. À chaque président sa mise en scène. Dix ans plus tard, le 10 juillet 1985, un hélicoptère se pose sur une prairie à côté de Saint-Quentin-sur-Isère. François Mitterrand sort de l'appareil, s'installe aux côtés des spectateurs et immortalise le moment : "Quand j'avais 13, 14 ans, j'allais assister aux arrivées d'étapes dans le nord de la France, dans les Flandres, où je passais souvent mes vacances".
Nicolas Sarkozy et François Hollande dans la voiture du directeur de la course
Juillet 1998, le Tour de France tourne au scandale mondial avec l'affaire Festina et les révélations sur le dopage de l'équipe. Au pouvoir cette année-là, Jacques Chirac qui avait obtenu une étape à domicile sur ses terres corréziennes : "C'est une fête pour les Corréziens qui voient souvent les choses se passer loin. Et là, c'est au cœur de leur pays." Peu connu pour être féru de sport, mais protocole oblige, il est le politique à avoir le plus vu le tour en tant que maire de Paris, Premier ministre et chef de l'État.
À la fois fan de vélo et cycliste, Nicolas Sarkozy s'est plusieurs fois rendu sur la Grande Boucle à bord, cette fois, de la voiture du directeur de la course. Quelques années plus tard, en 2012, une impression de déjà-vu, toujours en Corrèze, toujours dans la voiture de Christian Prudhomme, mais cette fois, François Hollande à l'intérieur. Entre amour du vélo et exercice de communication, les chefs de l'État ont tous leurs souvenirs d'été au cœur de l'un des événements sportifs les plus suivis dans le monde.
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