: Vidéo "Nordahl Lelandais était un mauvais. Ce n'était pas une bonne recrue" : son ancien commandant au 132e bataillon cynophile de l’armée de Terre
Celui qui vient d’être condamné à vingt ans de réclusion criminelle pour le meurtre du caporal Arthur Noyer a passé cinq dans l’armée. Et son passage sous l’uniforme n’a pas vraiment laissé de bons souvenirs… Extrait du magazine "13h15 le samedi" du 15 mai 2021.
Nordahl Lelandais intègre le 132e bataillon cynophile de l’armée de Terre, basé dans la Marne, à l’âge de dix-huit ans. De quoi assouvir sa passion pour les chiens, mais tout ne va pas aller de soi, selon son ancien commandant. "J’ai eu Nordahl Lelandais comme jeune recrue, en 2002, qui arrivait pour faire maître-chien", dit le capitaine Alain Gausse au magazine "13h15 le samedi" (replay).
"C’est un garçon qui est effacé, regarde souvent ses chaussures et a du mal à se socialiser, se souvient le militaire. Une fois, il s’est enfermé dans sa chambre parce qu’il voulait être seul. Il avait récupéré un petit peu de cannabis, l’a fumé, s’est endormi et a mis le feu à son matelas. Il a fallu qu’on défonce la porte avec un extincteur pour ouvrir et le sauver de là."
Un élément réfractaire jugé peu apte à la discipline des opérations extérieures
Des incidents et un comportement inadapté : "Il avait plutôt tendance à contraindre le chien quand il n’arrivait pas à faire ce qu’il voulait. Il le suspendait par le collier étrangleur, ce qui faisait qu’il s’évanouissait. Après, il prenait le dessus sur le chien. Ce sont des pratiques qu’on n’admet pas. C’est de la maltraitance", explique son ex-commandant. Le jeune homme est un élément réfractaire jugé peu apte à la discipline des opérations extérieures. Celui qui a été condamné, le 11 mai 2021, à vingt ans de réclusion criminelle par la cour d’assises de la Savoie pour le meurtre du caporal Arthur Noyer, n’a ainsi participé à aucune OPEX.
"Je ne connais personne au 132 qui, pendant cinq ans en unité d’intervention, n’est pas parti. Ils partent plutôt deux fois dans l’année que jamais. Pour moi, Nordahl Lelandais, c’était un mauvais qui est passé, et puis c’est tout. Ce n’était pas une bonne recrue", affirme Alain Gausse. Avait-il des qualités physiques ? "Non, pas exceptionnelles. Ce n’était pas un athlète !" assure-t-il. Nordahl Lelandais est remercié par l’armée au bout de cinq ans.
> Les replays des magazines d'info de France Télévisions sont disponibles sur le site de Franceinfo et son application mobile (iOS & Android), rubrique "Magazines".
À regarder
-
Retour de S. Lecornu : peut-il tenir ?
-
"Je ne l'ai pas tuée" : Cédric Jubillar réaffirme son innocence
-
Oeufs, à consommer sans modération ?
-
Ours : ils attaquent même dans les villes
-
Ce radar surveille le ciel français
-
On a enfin réussi à observer un électron !
-
"Manifestation des diplômés chômeurs, un concept marocain !"
-
Crise politique : "La dernière solution, c'est la démission du président de la République"
-
Le loup fait taire la Fête de la science
-
Les tentatives de suic*de en hausse chez les adolescentes
-
Défi chips : alerte dans un collège
-
Quand tu récupères ton tel à la fin des cours
-
Ukraine : le traumatisme dans la peau
-
Teddy Riner s'engage pour sensibiliser sur la santé mentale
-
Suspension de la réforme des retraites : les gagnants et les perdants
-
Ukraine : le traumatisme dans la peau
-
L'espoir renaît à Gaza après l'accord de cessez-le-feu
-
Une école pour se soigner et réussir
-
Taux immobiliers : est-ce le moment d'acheter ?
-
La panthéonisation de Robert Badinter
-
Cancer : des patientes de plus en plus jeunes
-
"Le Bétharram breton" : 3 établissements catholiques dénoncés par d'anciens élèves
-
Cessez-le-feu à Gaza : un premier pas vers la paix
-
Quand t'as cours au milieu des arbres
-
Il gravit la tour Eiffel en VTT et en 12 min
-
Pourquoi on parle de Robert Badinter aujourd'hui ?
-
Robert Badinter : une vie de combats
-
La tombe de Robert Badinter profanée à Bagneux
-
Accord Hamas-Israël, la joie et l’espoir
-
"Qu’on rende universelle l'abolition de la peine de mort !"
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter