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Budget 2025 : "Si monsieur Barnier ne prend pas en compte nos propositions, il y a un chemin vers la motion de censure", menace le RN Jean-Philippe Tanguy

L'invité franceinfo soir Agathe Lambret Du lundi au vendredi à 18h32

La député RN Jean-Philippe Tanguy était l'invité de "franceinfo soir", mardi 15 octobre.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Le député RN Jean-Philippe Tanguy invité de franceinfo. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)
Le député RN Jean-Philippe Tanguy invité de franceinfo. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

"Si monsieur Barnier ne prend pas en compte nos propositions, il y a un chemin vers la motion de censure", a menacé mardi 15 octobre sur franceinfo le député RN Jean-Philippe Tanguy, alors que le parti de Marine Le Pen et Jordan Bardella va présenter son contre-budget mercredi, jour du début de l'examen en commission de ce projet de loi de finances 2025.

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"Michel Barnier est obligé de négocier avec les autres parlementaires pour que son budget puisse passer et qu'il ne soit pas censuré au terme d'un 49-3", a dit le député de la Somme, qui a dévoilé quelques mesures proposées par le RN dans ce contre-budget.

Si la suppression de l'impôt sur le revenu pour les moins de 30 ans, longtemps proposé par le RN, ne figurera pas dans ce contre-budget, la baisse de la TVA de 20% à 5,5% sur les prix de l'énergie et des carburants sera bien proposée par le RN. Par ailleurs, les députés RN vont proposer "une taxe très forte sur les rachats d'actions, avec une imposition à 33%, ce qui rapporte neuf milliards d'euros aux finances de l'Etat", a assuré Jean-Philippe Tanguy.

"Lutter contre les superdividendes"

"Nous voulons aussi lutter contre les superdividendes, ça rapporte 750 millions d'euros. Nous avons des taxes sur les transactions financières qui vont rapporter un milliard d'euros", a également listé le député RN, qui évoque enfin "une taxe pour que les Gafam payent leur utilisation des réseaux de communication", citant "Netflix qui utilise à lui seul 15% du réseau numérique français" et qui "ne paye rien". "Il est évident que si nos lignes rouges sont franchies et si aucune de nos propositions ne sont reprises (...), je ne vois pas comment on pourrait voter le budget", a terminé Jean-Philippe Tanguy. 

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